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Conseils sur la Conduite sexuelle L’adultère et le Divorce
conscience. Car s’il persiste dans sa rébellion, il n’aura pas d’autre
paradis que cette terre ! Mais ce n’est pas la volonté de Dieu qu’elle
se prive des réunions pour plaire à un mari despotique dominé par
l’esprit du Diable. Si cette âme craintive se réfugie en Dieu, il la
protégera. Il sera pour elle comme l’ombre d’un grand rocher sur
une terre desséchée. Gardez seulement la foi, confiez-vous en Dieu.
Il vous fortifiera et vous bénira. Ses trois enfants restent ouverts
à l’influence de la vérité et de l’Esprit de Dieu. S’ils pouvaient
jouir d’un climat aussi favorable que d’autres enfants qui observent
le sabbat, tous se convertiraient et s’enrôleraient dans l’armée du
Seigneur. —
Testimonies for the Church 1 :99, 100
.
Le chef du foyer
— Mary ..., c’est avec l’affection d’une sœur
et d’une mère que je voudrais vous prévenir d’une autre chose. J’ai
souvent remarqué sur quel ton de commandement et avec quelle
impatience vous vous adressiez à John devant les autres. Mary,
plusieurs personnes l’ont aussi noté et m’en ont fait part. Cela nuit à
votre réputation.
En tant que femmes, souvenons-nous que Dieu nous a voulu
soumises au mari. C’est lui le chef du foyer, et nos opinions comme
nos avis et nos raisonnements doivent s’accorder avec les siens, si
possible. Dans le cas contraire, et à moins qu’il ne s’agisse d’une
question de conscience, la Parole de Dieu donne la priorité au mari.
Soyons soumises au chef. — Lettre 5, 1861.
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Un mari autoritaire
— J’aimerais vous parler de votre mariage,
non par suite d’une révélation du Seigneur, mais par prévention. Oui,
je me sens poussée par l’Esprit à vous dire ceci : J’ai moins confiance
en votre intégrité depuis votre mariage que je ne l’avais auparavant.
J’avais ce fardeau sur le cœur.
Vous n’étiez pas, je le savais, le mari qui convenait à Sœur Drake.
Si vous l’aviez laissée nous exposer son cas, nous aurions pu la
conseiller selon la lumière que Dieu nous a accordée à votre sujet.
Comme vous le saviez, vous vous êtes opposé à cette rencontre.
Frère R., je crois que vous vous êtes marié pour des motifs purement
égoïstes, et non avec le souci du bien de sœur Drake ou de la gloire
de Dieu. Vous l’avez poussée dans cette voie, sans consulter ceux
qui vous connaissaient le mieux. Vous avez précipité la chose avec
l’irréflexion qui fut toujours la vôtre.