Individualité
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cun ayant une relation personnelle avec Dieu. À ce sujet, chacun
doit s’interroger sur ce qui est bien et sur ce qui est mal : Comment
puis-je réaliser au mieux l’idéal de ma vie ? Que la plénitude de
votre affection aille à Celui qui s’est donné pour vous. Faites du
Christ le premier, le dernier et le meilleur en toutes choses. Dans
la mesure où votre amour pour lui augmentera et se fortifiera, votre
amour mutuel sera purifié et renforcé.
Il n’y a aucune différence entre l’esprit manifesté par le Christ
envers nous et celui qui pousse le mari et la femme l’un vers l’autre.
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“Marchez dans l’amour, à l’exemple de Christ qui nous a aimés.”
“De même que l’Église est soumise au Christ, les femmes doivent
l’être à leur mari en toutes choses. Maris, aimez vos femmes comme
Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle.”
Pas d’autorité arbitraire
— Que ni l’un ni l’autre des conjoints
n’essaie d’exercer à l’égard de l’autre une autorité arbitraire et ne le
contraigne à renoncer à ses propres désirs. Il est impossible d’agir
de cette façon sans nuire à l’amour mutuel. Soyez bons, patients et
tolérants, prévenants et courtois. Par la grâce de Dieu, vous pouvez
vous rendre heureux l’un l’autre, selon la promesse faite lors de
votre mariage. —
The Review and Herald, 10 décembre 1908
.
La situation de sa belle-fille me fut montrée. Malgré l’amour
que Dieu lui porte, elle est asservie, craintive, abattue, en proie au
doute et très nerveuse. Cette sœur ne devrait pas se croire obligée
de subjuguer sa volonté à un homme impie et plus jeune qu’elle.
Elle devrait se souvenir que le mariage ne détruit pas la personnalité.
Dieu possède sur elle des droits plus élevés que tout autre sur la
terre. Le Christ l’a acquise au prix de son propre sang et elle lui
appartient. Elle ne parvient pas à se confier entièrement en lui, et
sacrifie ses convictions et sa conscience à un homme autoritaire et
tyrannique. Il est possédé par Satan qui se sert de lui pour intimider
cette âme tremblante et écrasée. Par suite des nombreux tourments
endurés, son système nerveux a été ruiné et elle est réduite à l’état
d’épave.
Ce n’est certes pas la volonté de Dieu que cette sœur soit dans
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un tel état et que le Seigneur soit privé de son service. Son mariage
a été une tromperie du Diable. Elle doit pourtant s’accommoder
au mieux de cette situation et traiter son mari avec tendresse, le
rendant aussi heureux que posssible, sans pour autant aller contre sa