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Conseils sur la Conduite sexuelle L’adultère et le Divorce
Dieu ne désire pas, je le crois, me voir endosser un tel fardeau. Qu’ils
persévèrent dans la prière et le jeûne jusqu’à ce qu’ils parviennent à
trancher cette question entre eux.
”Des cas difficiles de cette sorte surviendront encore, et ils
doivent apprendre à les résoudre. Qu’ils les apportent au Seigneur
en croyant qu’il entendra leurs prières et leur donnera une solide
expérience à cet égard. Mais qu’ils ne me les soumettent pas.”
[
Frère W.C. White lut des extraits de la lettre de frère McVagh,
du 15 août 1911, après quoi sœur White déclara :
]
“Je n’ai pas reçu de lumière particulière sur ce sujet, et ainsi, je
ne me permets pas d’en parler avec certitude.
Il lui faut [William E.] fournir des garanties que Dieu l’accueille
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favorablement et que les frères peuvent se fier à lui de façon certaine.
Qu’ils lui disent : Nous voulons vous donner une chance et voir si
Dieu accepte ou non votre travail.
Mais il n’est pas prudent pour moi de me charger le moins du
monde de la responsabilité de ce cas. Les témoins de ses activités
quotidiennes doivent savoir s’il a fait ses preuves, si Dieu l’accepte
ou non.”
Après avoir lu la lettre de William E. du 13 janvier 1913, Ellen
White dit : “Je ne puis prendre de responsabilité sur de tels points ;
ce fardeau trop pesant pourrait me coûter la vie. Que ceux qui ont
été appelés par Dieu à porter des responsabilités les exercent selon
les principes chrétiens.”. — Manuscrit 2, 1913.
Concernant les implications de sa déclaration du 15 septembre
1911 relative au fait de ne pas donner de postes de responsabilité à
des personnes impliquées dans de si tristes expériences, frère W.C.
White écrivit ce qui suit, au début de 1913 :
“Il apparaît clairement que nos frères s’interrogent sur la signifi-
cation de ces paroles : ‘Ne les écartez pas de l’Église, ne les empê-
chez pas d’œuvrer pour le Christ, à leur humble niveau. Toutefois,
ne les élevez pas à des postes de responsabilité...’
”Ce que j’ai voulu dire encore aujourd’hui par ces paroles : ‘Ne
les élevez pas à des postes de responsabilité’ se rapportait à l’inten-
tion des frères de rendre la lettre de créance, et de le reconnaître
comme prédicateur à part entière, de la Fédération. Il ne m’est pas
venu à l’esprit que cela pouvait s’appliquer à la direction d’une
église, un aspect qui n’était pas alors considéré.”
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