Page 203 - Conseils sur la Conduite sexuelle L

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William E. (2e partie)
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de sa vie passée, et estiment en outre que ceux qui ont eu affaire à
lui devraient se prononcer sur cette question.
”Le 28 décembre, frère S.E. Wight (nouveau président de la
Fédération de l’Union du Sud) tint une réunion avec l’église, au cours
de laquelle ce problème fit l’objet d’une franche discussion. Frère
S.E. Wight traita avec beaucoup de soin et de prudence le cas de
frère E., soulignant ses traits de caractères agréables et ses aptitudes ;
mais il fit savoir à l’église que ni lui ni moi ne se sentiraient libres
de le consacrer, suite à l’avis donné par ceux qui le connaissaient.
”Le seul point qui fit l’unanimité fut de soumettre ce cas à la
servante du Seigneur, et tous convinrent de se rallier à sa réponse,
quelle qu’elle soit.
”Aucun de nous n’a rien à reprocher à frère E. Nous l’aimons et
l’apprécions comme un frère. L’église, sous la présidence de frère
Wight, m’a chargé de vous soumettre cela, afin de connaître les
instructions du Seigneur.
”Dans l’attente d’une réponse rapide, je reste votre frère en
Christ.
Signé : A.L. Miller”
[284]
1700 North Seventh Avenue
Birmingham, Alabama
P.S. — Cette lettre a été lue à l’église et acceptée par elle.
Pensant qu’une rencontre personnelle avec madame White
contribuerait à un examen favorable de ce cas, frère E. se rendit
à St Helena au cours de la seconde semaine de janvier. Néanmoins,
sœur White ne se crut pas autorisée à avoir une entrevue avec lui.
Il lui exposa donc les choses par écrit dans une lettre datée du 13
janvier 1913. Le 14, sœur White prit connaissance de la lettre de
frère Miller du 8 janvier et de celle de frère E. du 13. Elle déclara
ensuite :
“Je ne pense pas que des problèmes de ce genre devraient m’être
soumis, ni qu’il m’incombe de m’en occuper, à moins d’être tout à
fait mise au courant du cas. Il faudrait trouver dans l’église des frères
dotés de sagesse, capables de se prononcer à ce sujet, de façon nette.