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Conseils sur la Conduite sexuelle L’adultère et le Divorce
Je vous écrirai à nouveau plus tard, si nécessaire. De votre côté,
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s’il vous plaît, écrivez-moi pour me dire ce qu’il en est de sa famille,
pour autant que vous le sachiez. Si vous le pouvez, aidez W.F.C.
à retrouver le droit chemin et à faire disparaître le discrédit porté
sur la cause de Dieu. Même si sa femme était déjà remariée, il peut
peut-être encore faire quelque chose pour ses enfants, si besoin était.
— Lettre 104, 1896.
À frère et sœur G.C. Tenney
— La relation entre Fannie et
frère W.F.C. débuta lors du camp meeting de Melbourne, en janvier
1894. C’est là que Fannie s’éprit d’un homme marié, père de deux
enfants, et nia l’existence de cette affection. Venue dans ma tente,
elle déclara que ces bruits étaient sans fondement. Durant une année,
elle ne me fut d’aucune utilité et ne fut qu’un poids mort...
L’affaire de cœur entre Fannie et W.F.C. se déroula tout au long
du camp meeting d’Armadale. Les prenant chacun à part, je leur dis
que le Seigneur ne les approuvait pas. J’en savais bien davantage,
mais le Seigneur m’a aidée à poursuivre ma tâche tout au long des
réunions, et juste avant la clôture, Fannie s’est approchée de moi et
m’a déclaré : “Oh ! sœur White, je suis venue à vous comme vers
une mère, et mon cœur s’est brisé. À trois reprises, cette coupe de
félicité m’a été tendue mais elle a été repoussée.” Puis la jeune fille
a ajouté : “J’ai prié afin que, s’il convenait que nous nous marions,
sa femme puisse obtenir le divorce, et cela se produisit quelques
semaines plus tard. Ne croyez-vous pas que le Seigneur a entendu
ma prière ?” Je n’ai pas pris le temps de m’entretenir avec elle, car
je devais m’adresser ce même jour à un grand auditoire. Si sœur
Prescott se trouve à Battle Creek, elle pourra vous en parler en détail.
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À partir de ce moment, je coupai les ponts avec Fannie, pensant
ne plus avoir affaire à elle. Mais peu de temps après, Fannie étant à
Sydney, elle me fit une autre confession écrite. Je n’avais pas envie
de la reprendre avec moi, mais l’Esprit du Seigneur reposa sur moi et
me dit : “Accorde-lui une autre chance.” Aussi, je décidai de la revoir
et de lui signifier que je la reprendrais avec moi, ce que je fis. Elle
resta donc à mes côtés plusieurs semaines, se montrant cependant
incapable de travailler. Et comme elle choisit de retourner auprès de
sa mère, je ne la retins pas. — Lettre 114, 1897.
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