Page 183 - Conseils sur la Conduite sexuelle L

Basic HTML Version

Deux assistants d’Ellen White
179
Je suis stupéfaite que vous puissiez envisager un seul instant
cette éventualité, et donner votre affection à un homme qui a laissé
sa femme et ses enfants dans de telles circonstances. Je vous le
[254]
conseille : soumettez ces projets à nos frères responsables afin
d’avoir leur avis et de leur permettre de vous montrer d’après la
loi de Dieu l’égarement dans lequel vous êtes tombée. Ces comman-
dements, vous les avez brisés, simplement en pensant pouvoir vous
unir par le mariage, et vous auriez dû repousser cette pensée dès
qu’elle vous est venue à l’esprit. — Lettre 14, 1895.
À James Edson White, 9 décembre 1895
— ... Oh ! quelle
tristesse ! D’autres faits se sont produits dont la révélation m’a ter-
riblement peinée. Il s’agissait de l’intimité existant entre W.F.C. et
Fannie. Je leur ai présenté tous les risques, mais ils ont refusé de les
admettre. Lors de la réunion de Melbourne, Fannie reconnut leur
amour mutuel. J’ai tenté de leur exposer le problème sous son vrai
jour. La femme de W.F.C. était toujours vivante, et elle venait d’ob-
tenir le divorce. Il l’avait quittée et était parti pendant trois ans. Mais
Fannie me dit avoir prié en demandant comme un signe favorable le
fait que la femme de W.F.C. obtienne le divorce. Quel aveuglement
frappe ceux qui commencent à quitter le droit chemin ! Ces deux-
là croyaient possible de s’unir par le mariage tout en continuant à
travailler à mes côtés. Lui était censé s’occuper de tout mon travail.
Mais attention ! leur dis-je, s’ils prenaient une telle décision, je me
séparerais d’eux définitivement, car W.F.C. n’a pas moralement le
droit de se remarier. — Lettre 123a, 1895.
Un troisième appel à W.F.C
— Je suis bouleversée en consi-
dérant le passé, et tandis que l’Esprit de Dieu attire mon attention
sur ce point, frère C., j’ai un message précis à votre intention. Il y
[255]
a environ deux ans, j’ai reçu une lumière spéciale vous concernant,
vous et votre famille. Il m’a été montré que vous n’avez pas fait
preuve d’une attitude chrétienne dans votre vie conjugale. Vous
l’avez débutée en acceptant un faux sabbat et en vous plaçant sous
une fausse bannière. Mais une femme obtenue en sacrifiant les prin-
cipes de la vérité était incapable d’apporter la paix et le bonheur que
vous recherchiez. Vous avez foulé aux pieds la vérité, et Dieu a été
déshonoré par votre comportement.
Quand vous avez abandonné le sabbat pour votre femme, elle
s’est réjouie de cette victoire, et Satan également. Mais accepter un