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Conseils sur la Conduite sexuelle L’adultère et le Divorce
À W.F.C., vers septembre 1895
— J’ai reçu très peu d’aide de
Fannie depuis de nombreux mois. Ce n’est pas qu’elle ne puisse pas
travailler, mais ses relations avec vous l’ont rendue inapte à faire
quoi que soit pour moi...
Une autre chose me tracasse beaucoup : vos visites à Fannie sous
sa tente. Vous êtes marié et père de deux enfants, et si votre femme
avait obtenu le divorce d’avec vous, cela ne vous donne pas, selon la
Bible, la liberté de vous remarier...
Avant de partir, je désire mettre les choses au point. W.F.C. n’a
pas besoin d’aller voir Fannie dans sa tente. Fannie ne travaille
pas bien dernièrement. C’est parce qu’elle aime votre compagnie.
Je sais que c’est vrai et c’est pourquoi je dis : ne vous approchez
pas de sa tente. Après mon départ, vous trouverez une occasion
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rêvée de la rejoindre où vous voulez ; mais je ne puis partir sans
vous avertir et sans vous exhorter à fuir sa compagnie. Je tiens à ce
qu’aucune pratique inconsidérée ne jette le discrédit sur moi et sur
cette communauté. — Lettre 19, 1896.
À Fannie Y, 23 novembre 1895
— J’ai réfléchi à votre cas en
rapport avec W.F.C., et je n’ai pas d’autre conseil à vous donner
que le précédent. Pour moi, vous n’avez ni l’un ni l’autre le droit de
vous marier. Il a quitté sa femme après lui avoir cherché querelle. Il
avait pourtant promis devant Dieu de l’aimer et de la chérir toute sa
vie. Avant qu’elle obtienne le divorce, alors qu’elle était encore son
épouse légitime, il l’a laissée seule pendant trois ans, sans penser
à elle, et il vous a déclaré son amour. Vous avez tous deux balayé
l’obstacle d’un mariage pourtant toujours valable et duquel deux
enfants étaient nés.
Je ne vois pas dans les Écritures la moindre raison qui justifierait
ni pour l’un ni pour l’autre un mariage, même si le divorce a été
prononcé. En effet, c’est lui qui provoqua ce résultat en cherchant
querelle à sa femme, et je ne puis voir sous aucun jour favorable son
droit à unir vos intérêts. Une chose est sûre : si vous franchissez ce
pas, je ne pourrais travailler ni avec l’un ou ni avec l’autre d’entre
vous, car il m’apparaît clairement que les Écritures condamneraient
votre union. Aussi, je souhaite vous faire comprendre que, dans ce
cas, et selon la lumière reçue de Dieu par le passé comme maintenant,
je ne puis employer aucun de vous deux, si vous décidez de vous
marier.