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L’Eglise triomphante
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C’était le salut des âmes qui soutenait le Fils de Dieu pendant
sa vie de labeur et de sacrifice. “A cause du travail de son âme, il
rassasiait ses regards.” Jetant les yeux sur l’éternité, il contemplait
par anticipation le bonheur de ceux qui — par son humiliation —
avaient reçu le pardon et la vie éternelle. Il entendait les élus chanter
le cantique de Moïse et de l’Agneau.
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Nous pouvons nous représenter l’avenir et la félicité céleste. Les
visions contenues dans la Bible nous donnent un aperçu de la gloire
future. Ces scènes, décrites par la main de Dieu même, sont chères
à l’Eglise. Par la foi, nous pouvons nous tenir sur le seuil de la cité
céleste et entendre déjà l’accueil triomphal réservé à ceux qui, dans
cette vie, espèrent en Christ et considèrent comme un honneur de
souffrir pour lui.
Tandis qu’on entend ces paroles : “Venez, vous qui êtes bénis de
mon Père”, les rachetés déposent leur couronne au pied du Rédemp-
teur, en s’écriant : “L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir
la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire,
et la louange. [...] A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau,
soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des
siècles
!”
Là, les élus accueillent par des acclamations joyeuses ceux qui les
ont amenés au Sauveur, et tous s’unissent pour chanter les louanges
de celui qui mourut pour que des hommes puissent posséder une vie
semblable à celle de Dieu.
Le grand conflit est terminé. Les tribulations et les luttes sont
finies. Des chants de victoire remplissent tout le ciel, lorsque les
rachetés entonnent ces joyeux accents : “Gloire à l’Agneau qui a été
immolé, qui est revenu à la vie, au puissant vainqueur !”
“Je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne
ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple,
et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau,
revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. Et ils
criaient d’une voix forte, en disant : Le salut est à notre Dieu qui est
assis sur le trône, et à l’agneau
!”
12.
Matthieu 25 :34
;
Apocalypse 5 :12, 13
13.
Apocalypse 7 :9, 10