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Thessalonique
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frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai
pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats
?
Par la voix du Psalmiste, le Christ prédit de quelle manière
il serait traité par les hommes : “Et moi, je suis [...] l’opprobre
des hommes et le méprisé du peuple. Tous ceux qui me voient
se moquent de moi, ils ouvrent la bouche, secouent la tête :
Recommande-toi à l’Eternel ! L’Eternel le sauvera, il le délivrera,
puisqu’il l’aime ! [...] Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils ob-
servent, ils me regardent ; ils se partagent mes vêtements, ils tirent
au sort ma tunique. [...] Je suis devenu un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère. Car le zèle de ta maison me
dévore, et les outrages de ceux qui t’insultent tombent sur moi. [...]
L’opprobre me brise le cœur, et je suis malade ; j’attend de la pitié,
mais en vain, des consolateurs, et je n’en trouve aucun
Comme elle est précise, cette prophétie d’Esaïe qui annonce les
souffrances et la mort du Sauveur ! “Qui a cru à ce qui nous était
annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ? Il s’est élevé devant
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lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre
desséchée ; il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et
son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des
hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable
à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous
n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances
qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous
l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il
était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment
qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures
que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis,
chacun suivait sa propre voie ; et l’Eternel a fait retomber sur lui
l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point
ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie,
à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n’a point ouvert
la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; et parmi
ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des
vivants et frappé pour les péchés de mon peuple
?”
11.
Ésaïe 50 :6
12.
Psaumes 22 :7-9, 18, 19 ; 69 :9, 10, 21
13.
Ésaïe 53 :1-8