Appendice 2
467
“J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, déclare Jésus, mais
vous ne pouvez pas les porter maintenant.”
Jean 16 :12
. Jésus savait
comment il devait conduire l’esprit de ses disciples. Le Seigneur sait
aussi comment introduire auprès de ses enfants qui l’attendent le
grand sujet de la réforme sanitaire, pas à pas, afin qu’ils puissent le
présenter et en faire un bon usage, sans aigrir l’esprit du public. Il y
aura vingt-deux ans cet automne que nos esprits furent alertés sur les
effets nocifs du tabac, du thé et du café, grâce au témoignage de M
me
White. Dieu a merveilleusement béni l’effort entrepris pour écarter
de nous ces choses, de telle sorte qu’en tant que dénomination nous
pouvons nous réjouir de la victoire acquise, à quelques exceptions
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près, sur ces tentations pernicieuses de l’appétit. ...
Lorsque nous eûmes remporté une grande victoire sur ces choses,
et lorsque le Seigneur vit que nous étions capables de la porter, il
nous donna la lumière en ce qui concerne l’alimentation et le vête-
ment. Et la cause de la réforme sanitaire commença sa marche en
avant parmi nos membres, et de grands changements s’opérèrent,
spécialement en ce qui concerne l’usage de la viande de porc, jus-
qu’au moment où, en conséquence de nos péchés, M
me
White cessa
de parler et d’écrire sur ce sujet. De là date le commencement de
nos malheurs et de nos fautes, en tant que peuple, relativement à ce
sujet.
Et depuis que nous avons repris nos activités, M
me
White se sent
plus souvent appelée à parler de la réforme sanitaire à cause des
extrémistes qui se trouvent parmi les réformateurs que pour toute
autre raison. C’est le fait que tous, ou presque tous les extrêmes
pratiqués par nos membres dans la réforme sanitaire sont censés
devoir être formellement approuvés par elle qui la pousse à faire
état de ses sentiments réels sur la question. Nos membres doivent
savoir, et ils le sauront en temps opportun, quelle est sa position sur
ce sujet.
Les restrictions au sujet de l’usage du tabac, du thé, du café, des
aliments carnés, et sur la façon de se vêtir sont généralement admises.
Mais elle n’est pas encore prête, maintenant, à prendre une position
radicale relativement à l’usage du sel, du sucre et du lait. S’il n’y
avait pas d’autres raisons pour agir avec prudence en ce qui concerne
ces choses si communes et dont l’usage est si répandu, il y en aurait
une suffisante dans le fait que les esprits de la plupart des membres