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Conseils sur la Nutrition et les Aliments
Je ne considère pas comme une grande privation de cesser
l’usage de ces choses qui provoquent la mauvaise haleine et laissent
dans la bouche un goût désagréable. En éliminant ces choses, fait-on
preuve d’abnégation, alors qu’on entre dans un état où tout est doux
comme le miel, où l’on n’a plus de mauvais goût dans la bouche, et
où on n’a plus à l’estomac une sensation de vide ? J’ai usé de ces
choses pour disposer de plus de temps. Il m’est arrivé plusieurs fois
de m’évanouir avec mon enfant dans les bras. Maintenant, de tels
états me sont épargnés ; devrais-je parler de privation alors que je
peux me tenir debout comme je le fais devant vous aujourd’hui ?
Il n’y a pas une femme sur cent qui pourrait accomplir la somme
de travail que je réalise. Je suis arrivée à ce résultat en appliquant
des principes et non en obéissant à des impulsions ; parce que je
croyais que le ciel approuverait la voie dans laquelle je m’enga-
geais pour me trouver dans le meilleur état de santé possible, afin
de pouvoir glorifier Dieu dans mon corps et dans mon esprit, qui lui
appartiennent.
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Un combat contre l’habitude d’user de vinaigre
Lettre 70, 1911
6. Je viens de lire votre lettre. Vous paraissez avoir un ardent
désir de travailler à votre salut avec crainte et tremblement. Je vous
encourage à le faire. Je vous conseille d’écarter tout ce qui pourrait
vous arrêter en chemin dans votre recherche du royaume de Dieu
et de sa justice. Eliminez tout appétit susceptible de vous retarder
dans vos efforts vers la victoire. Demandez à ceux qui peuvent
comprendre que vous avez besoin d’aide de prier pour vous.
Il fut un temps où, à certains égards, je me suis trouvée dans une
situation analogue à la vôtre. J’étais portée sur l’usage du vinaigre.
Mais je résolus, avec l’aide de Dieu, de vaincre cet appétit. Je com-
battis cette tentation, déterminée à ne pas me laisser dominer par
cette habitude.
Pendant des semaines je fus très malade ; mais je ne cessais
de répéter : Le Seigneur sait tout à ce sujet. Si je dois mourir, je
mourrai ; mais je ne céderai pas à ce désir. Le combat se poursuivit, et
je fus sérieusement touchée pendant plusieurs semaines. Chacun se
disait que je ne survivrais pas. Vous pouvez être persuadée que nous