Page 442 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Conseils sur la Nutrition et les Aliments
critère, mais nous essayons d’éduquer l’intelligence et de réveiller la
sensibilité morale, de telle sorte que les principes de la réforme sani-
taire puissent être mis en pratique d’une façon raisonnable, ainsi que
Paul les présente dans
Romains 13 :8-14
;
1 Corinthiens 9 :24-27
;
1
Timothée 3 :8-13
.
Rencontrez les gens sur leur propre terrain
Lettre 363, 1907
802. A une certaine occasion, Sara [Mc Enterfer] fut appelée
dans une famille de Dora Creek, dont tous les membres étaient ma-
lades. Le père appartenait à une famille très respectable, mais il avait
pris l’habitude de boire, et sa femme et ses enfants se trouvaient dans
un grand dénuement. Alors qu’ils étaient malades, ils ne disposaient
d’aucune nourriture à la maison. Et ils refusèrent de manger ce que
nous leur avions apporté. Ils avaient l’habitude de consommer de la
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viande. Nous sentions qu’il fallait faire quelque chose. Je dis à Sara :
Prenez quelques-uns de mes poulets, et préparez-leur un bouillon.
Sara soigna donc ses malades et les nourrit de bouillon. Et ils furent
bientôt guéris.
Voilà donc ce que nous fîmes. Nous n’avons pas dit à ces gens :
Vous ne devez pas manger de viande. Quoique nous ne fissions pas,
pour nous-mêmes, usage d’aliments carnés, nous pensions que la
viande était indispensable à cette famille pendant le temps où elle
était malade ; nous leur avons donc donné ce dont nous croyions
qu’ils avaient besoin. Dans certaines occasions, nous devons rencon-
trer les gens sur leur propre terrain.
Ce père de famille était un homme intelligent. Lorsque la famille
fut guérie, nous lui présentâmes les saintes Ecritures, et cet homme se
convertit et accepta la vérité. Il délaissa sa pipe et abandonna l’usage
des boissons alcoolisées, et à partir de ce jour-là, et aussi longtemps
qu’il vécut, il ne fuma ni ne but. Dès que cela fut possible, nous
le prîmes dans notre ferme, et nous le fîmes travailler aux champs.
Tandis que nous assistions au congrès de Newcastle, cet homme
mourut. Son organisme, dont il avait si longtemps abusé, ne réagit
pas favorablement aux traitements que lui appliquèrent nos frères.
Mais il mourut en chrétien, en observateur des commandements de
Dieu.