Page 423 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Section 25 L’enseignement des principes de santé
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presque totalement exempte d’aliments carnés, — il aime la viande
— et qu’il ait développé et cultivé un goût pour une nourriture mal-
saine. Il entretient des idées étroites, et il s’efforcera de créer et de
développer chez ses patients un goût et un appétit pour les choses
qu’il aime, leur faisant croire qu’il leur apporte les vrais principes de
la réforme sanitaire. Il prescrira des aliments carnés à ses malades,
alors qu’ils constituent pour eux la diététique la plus fautive qui soit,
car elle stimule sans donner de forces. De tels médecins ne cherchent
pas à découvrir chez leurs patients leurs habitudes dans le manger et
le boire, et à prendre note des erreurs qui, au long des années, ont
fourni les bases au développement de la maladie.
Il faudrait former des médecins consciencieux pour qu’ils ins-
truisent les ignorants et qu’ils fassent des ordonnances où ne fi-
gurent pas les éléments de la diététique dont ils connaissent la noci-
vité. Ils devraient clairement indiquer les choses qu’ils considèrent
comme contraires aux lois de la santé, et aider les malades à prati-
quer consciencieusement tout ce qui leur convient et à les maintenir
en rapports harmonieux avec les lois de la vie et de la santé.
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[Devoir des médecins et de leurs assistants d’éduquer leurs
propres goûts — 720]
[La responsabilité du médecin d’apporter un enseignement, par
la parole et par la plume, sur la cuisine saine — 382]
[Les patients de “Retraite de santé” doivent être instruits sur les
avantages à supprimer la viande — 720]
Un devoir solennel
Testimonies for the Church 7 :74, 75, 1902
775. Lorsqu’un médecin s’aperçoit qu’un patient souffre d’une
affection causée par ses écarts dans le manger et le boire, et qu’il
néglige de lui en parler pour lui montrer la nécessité de se réformer, il
lui cause un sérieux préjudice. Les ivrognes, les névrosés et tous ceux
qui s’adonnent à la licence constituent des exemples qui prouvent
clairement et distinctement au médecin que la souffrance est une
conséquence du péché. Nous avons reçu de grandes lumières sur
le thème de la réforme sanitaire. Pourquoi donc ne cherchons-nous
pas à combattre d’une manière plus décidée et plus totale les causes
de la maladie ? Comment nos médecins peuvent-ils se taire alors