Section 1 — Raisons d’être d’une réforme
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vivre pour préserver notre santé. Tous sont mis à l’épreuve pour que
soit établi s’ils acceptent les principes de la réforme sanitaire ou s’ils
suivent la voie de leurs propres désirs.
Que personne ne pense qu’il peut agir exactement comme il le
souhaite. Mais en présence de ceux qui sont assis à la même table
que vous, montrez que dans le domaine de la nutrition comme en
tout autre domaine, les principes que vous observez contribuent à
révéler la gloire de Dieu. Vous ne sauriez vous permettre d’agir
autrement, car vous devez former un caractère en vue de la vie
éternelle. De grandes responsabilités reposent sur chaque âme hu-
maine. Comprenons-les et assumons-les noblement dans le nom du
Seigneur !
A chacun de ceux qui sont tentés d’entretenir la gourmandise,
je dis : Ne succombez pas à la tentation, mais limitez-vous à ne
consommer que des aliments de qualité. Vous pouvez vous habituer
à un régime sain et à l’apprécier. Le Seigneur vient au secours de
ceux qui font preuve de bonne volonté ; mais comment pourrait-il
aider ceux qui ne se donnent aucune peine pour se conformer aux
vues et aux desseins de Dieu ? Faisons notre part, travaillant à notre
salut avec crainte et tremblement — avec crainte et tremblement, de
peur de commettre des erreurs dans la manière de traiter notre corps
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que, devant Dieu, nous avons le devoir de maintenir dans le meilleur
état de santé possible.
La vraie réforme est la réforme du cœur
Special Testimonies for Ministers and Workers 9 :54 (1896)
39. Ceux qui se proposent de travailler pour Dieu ne doivent pas
rechercher les faveurs du monde et la satisfaction de leurs désirs
égoïstes. Les médecins travaillant dans nos institutions doivent être
pénétrés des principes actifs de la réforme sanitaire. Les hommes
ne peuvent être vraiment tempérants avant que la grâce du Christ ne
s’implante dans leurs cœurs comme un principe permanent. Toutes
les promesses du monde ne peuvent arriver à faire de vous, ou de
votre épouse, un promoteur de la réforme sanitaire. Aucune restric-
tion dans votre régime alimentaire, quelque sévère qu’elle soit, ne
parviendra à vous guérir de votre appétit maladif. Frère et sœur N