Section 17 — La diététique en tant que remède rationnel
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457. Il m’a été montré qu’une institution médicale devait être
établie, dans laquelle l’emploi des drogues devrait être écarté, et
des méthodes de traitement simples et naturelles employées pour
la guérison des malades. Dans cette institution, les gens devraient
apprendre à s’habiller, à respirer et à manger convenablement —
donc à prévenir la maladie par une bonne hygiène de vie.
Manuscrit 49, 1908, p.1
458. Dans nos établissements médicaux, nous prônons l’emploi
de remèdes simples. Nous déconseillons l’usage des drogues, car
elles empoisonnent le sang. Dans ces institutions des instructions
devraient être données sur la façon de préserver la santé par une
manière hygiénique de manger, de boire, de se vêtir et de vivre.
Lettre 73a, 1896
459. La question de la réforme sanitaire n’est pas discutée
comme elle le devrait. Un régime simple, une absence complète
de drogues, permettant à la nature de récupérer librement les éner-
gies corporelles dépensées, rendraient nos institutions médicales
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beaucoup plus efficaces pour la guérison des malades.
Une diététique curative
Spiritual Gifts 4a :133, 135, 1864
460. L’habitude de manger trop souvent et trop impose une
surcharge aux organes digestifs et amène un état fébrile dans tout
l’organisme. Le sang devient impur et toutes sortes de maladies se
développent. Le médecin appelé prescrit un médicament qui appor-
tera un soulagement momentané mais qui ne guérira pas la maladie.
La forme même de la maladie en sera peut-être changée, mais le mal
en sera dix fois aggravé. La nature s’efforçait de libérer l’organisme
d’une accumulation de toxines, et si, au lieu de la contrarier, on lui
eut adjoint les moyens divins les plus courants tels que l’air et l’eau
purs, une rapide et complète guérison aurait été obtenue.
Ceux qui se trouvent dans ce cas et qui en souffrent peuvent faire
pour eux-mêmes ce que d’autres ne sauraient tenter en leur faveur.