Page 207 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Section 13 — Alimentation de l’enfant
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Quand la vraie Reforme doit commencer
Les efforts de ceux qui travaillent en faveur de la tempérance ne
portent pas assez loin pour éliminer de notre pays la malédiction de
l’intempérance. Les habitudes implantées sont difficiles à déraciner.
La réforme doit commencer chez la mère avant la naissance de ses
enfants. Si les instructions de Dieu étaient fidèlement appliquées, il
n’y aurait pas d’intempérance.
Chaque mère devrait constamment s’efforcer de conformer ses
habitudes à la volonté de Dieu, ce qui lui permettrait de travailler
en harmonie avec le ciel et de préserver ses enfants des vices du
siècle qui détruisent la santé et même la vie. Que les mères cherchent
sans délai à entrer en relation avec leur Créateur et, par sa grâce,
édifient autour de leur enfant un rempart contre la dissipation et
l’intempérance ! Si les mères adoptaient un tel comportement, elles
verraient leurs enfants, à l’instar du jeune Daniel, atteindre un niveau
élevé, moralement et mentalement, constituer une bénédiction pour
la société et honorer leur Créateur.
L’enfant
Rayons de santé, 41, 1905
340. Le meilleur aliment pour le bébé est celui que la nature
lui fournit. Il ne doit pas en être privé sans nécessité. Il faut être
sans cœur pour se libérer, afin de conserver ses aises et sa liberté, du
devoir si doux de nourrir son enfant. La mère qui tolère qu’une autre
femme allaite son bébé doit se souvenir que la nourrice transmet
plus ou moins à celui-ci son tempérament et son caractère.
[267]
The Health Reformer, septembre 1871
341. Au lieu de se conformer à la nature, on l’a maltraitée pour
mieux pouvoir marcher de pair avec la mode. Souvent les mères
recourent à des nourrices ou au biberon pour ne pas avoir à se servir
de leurs seins. C’est ainsi qu’un des devoirs les plus agréables et
les plus tendres que puisse accomplir une mère en faveur de sa
progéniture si dépendante, où sa propre vie peut se transmettre et qui
remplit son cœur maternel de sentiments sacrés, se trouve sacrifié à
la folie criminelle de la mode.