Page 151 - Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1972)

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Section 8 — Contrôle de l’appétit
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249. Tous ceux qui ont compris les dangers de l’usage de la
viande, du thé et du café, ainsi que d’aliments trop riches ou pré-
parés d’une mauvaise manière, et qui sont décidés à contracter une
alliance avec Dieu par le sacrifice, banniront de leur régime tout ce
qu’ils savent être antihygiénique. Dieu exige que les appétits soient
purifiés, et que l’on renonce à ce qui peut nuire à la santé. C’est ainsi
que nous pourrons être à ses yeux un peuple parfait.
The Health Reformer, septembre 1871
250. Dieu n’a jamais transformé notre organisme physique, et il
ne se propose pas de le faire pour que nous puissions transgresser
une seule loi sans ressentir les effets de cette violation. Mais il y
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en a beaucoup qui ferment volontairement les yeux à la lumière. ...
En satisfaisant leurs inclinations et leurs appétits, ils enfreignent les
lois de la vie et de la santé ; et s’ils obéissaient à leur conscience,
ils seraient retenus par leurs principes dans le manger et la façon
de s’habiller, tandis que maintenant ils se laissent mener par leurs
inclinations, la mode et l’appétit.
L’efficience des ouvriers de Dieu dépend d’un appétit contrôlé
Lettre 158, 1909
251. Faites comprendre à nos membres la nécessité de résister à
la tentation de se livrer à la gourmandise. C’est là que beaucoup sont
défaillants. Expliquez comment le corps et l’esprit sont intimement
unis, et montrez la nécessité de les conserver tous deux dans la
meilleure condition possible. ...
Ceux qui s’abandonnent à leur appétit, gaspillent leurs énergies
physiques, et affaiblissent leur puissance morale, recevront tôt ou
tard la rétribution qui est la conséquence de la transgression des lois
physiques.
Le Christ a donné sa vie pour obtenir la rédemption du pécheur.
Le Rédempteur du monde savait que la gourmandise provoquait la
débilité physique et tuait les facultés de perception, de telle sorte que
les réalités sacrées et éternelles ne pouvaient plus être discernées.
Il savait que le laisser-aller pervertissait les forces morales, et que
ce dont l’homme avait le plus besoin c’était la conversion — dans