Hymne de reconnaissance de Jérémie, 19 novembre
            
            
              Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à
            
            
              leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est
            
            
              grande !
            
            
              Lamentations 3 :22, 23
            
            
              Le prophète fidèle recevait quotidiennement des forces pour supporter son
            
            
              épreuve. “L’Éternel est avec moi comme un héros puissant” déclarait-il avec
            
            
              foi ; “c’est pourquoi mes persécuteurs chancellent et n’auront pas le dessus ; ils
            
            
              seront remplis de confusion pour n’avoir pas réussi : ce sera une honte éternelle
            
            
              qui ne s’oubliera pas.” “Chantez à l’Éternel, louez l’Éternel ! Car il délivre l’âme
            
            
              du malheureux de la main des méchants.” Les expériences que fit Jérémie au
            
            
              cours de sa jeunesse ainsi que pendant les dernières années de son ministère
            
            
              lui enseignèrent que “la voie de l’homme n’est pas en son pouvoir ; ce n’est
            
            
              pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas”. Il apprit à prier ainsi :
            
            
              “Châtie-moi, ô Éternel, mais avec équité et non dans ta colère, de peur que tu ne
            
            
              m’anéantisses.”
            
            
              Lorsqu’il fut appelé à boire à la coupe de la tribulation et du désespoir,
            
            
              et qu’il fut tenté de dire dans sa misère : “Ma force est perdue, je n’ai plus
            
            
              d’espérance en l’Éternel”, il se rappelait les bénédictions de Dieu à son égard et
            
            
              il s’exclamait triomphalement : “Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées.
            
            
              Ses compassions ne sont pas à leur terme. Elles se renouvellent chaque matin.
            
            
              Oh ! que ta fidélité est grande
            
            
            
            
              ”
            
            
              Que de chrétiens de profession se plaisent à demeurer dans les ténèbres de
            
            
              la vie quand ils pourraient jouir de l’éclat du soleil ! Ils gémissent quand ils
            
            
              devraient proclamer leur joie ; ils se plaignent de leurs épreuves alors qu’ils
            
            
              auraient à entonner un hymne de louange pour les riches bénédictions dont ils
            
            
              jouissent. Ils s’attardent aux choses désagréables, accumulent les désappointe-
            
            
              ments et soupirent à la vue des souffrances, de sorte qu’ils sont découragés et
            
            
              tristes quand, au contraire, ils ne devraient compter que les bénédictions divines.
            
            
              Ils les trouveraient alors si nombreuses qu’ils en oublieraient de mentionner leurs
            
            
              ennuis. S’ils voulaient noter chaque jour toutes les faveurs qu’ils ont reçues, s’ils
            
            
              remplissaient leurs esprits des précieux souvenirs des bienfaits qui leur ont été
            
            
              prodigués, que d’occasions ils trouveraient de louer l’auteur de tous ces biens
            
            
            
            
              [345]
            
            
              43.
            
            
              Prophets and Kings, 420, 421
            
            
              44.
            
            
              The Signs of the Times, 12 fév. 1885
            
            
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