Se sauver en sauvant les autres, 18 août
            
            
              Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses,
            
            
              car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui
            
            
              t’écoutent.
            
            
              1 Timothée 4 :16
            
            
              J’ai lu l’histoire d’un homme qui, étant en voyage un jour d’hiver alors que
            
            
              la neige tombait en rafales, fut engourdi par le froid qui, presque imperceptible-
            
            
              ment, paralysait ses centres vitaux. Il était à demi mort de froid et sur le point
            
            
              d’abandonner la lutte lorsqu’il entendit les gémissements d’un autre voyageur
            
            
              qui se trouvait dans la même situation que lui. Il se mit à frictionner les membres
            
            
              glacés de cet infortuné et, après un effort considérable, essaya de le remettre sur
            
            
              pied. Mais l’homme ne pouvait se tenir debout. Aussi le prit-il dans ses bras et
            
            
              ils sortirent tous deux de cette tempête dont il avait pensé ne pouvoir se tirer
            
            
              lui-même.
            
            
              Lorsqu’il eut transporté son compagnon de voyage en lieu sûr, il comprit
            
            
              brusquement qu’en sauvant cet homme il s’était sauvé lui-même. Ses efforts pour
            
            
              en aider un autre avaient fait circuler le sang qui se glaçait dans ses veines, et
            
            
              une chaleur bienfaisante avait réchauffé les extrémités engourdies de son corps.
            
            
              Cette leçon, qui nous prouve qu’en aidant les autres on s’aide soi-même, doit
            
            
              être enseignée avec beaucoup de puissance, par le précepte et par l’exemple, aux
            
            
              personnes nouvellement converties, afin que dans leur expérience chrétienne elles
            
            
              aient les meilleurs résultats possibles. Que ceux qui se découragent facilement,
            
            
              ceux qui sont disposés à croire que le chemin de la vie éternelle est pénible et
            
            
              difficile, se mettent à l’œuvre pour aider les autres. Leurs efforts, unis à la prière,
            
            
              feront battre leurs propres cœurs par l’influence vivifiante de la grâce de Dieu
            
            
              et ils brûleront d’une divine ferveur. Toute leur vie chrétienne deviendra une
            
            
              réalité et ils seront plus ardents, plus disposés à la prière. [...] Quand le peuple
            
            
              de Dieu verra combien il a besoin de travailler comme le Christ l’a fait à la
            
            
              conversion des pécheurs, les témoignages du sabbat seront remplis de puissance.
            
            
              Avec joie, on dira combien est précieuse l’expérience acquise en travaillant pour
            
            
              les autres
            
            
            
            
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              Ministère évangélique, 193, 194
            
            
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