Comment croître dans la grâce, 9 avril
            
            
              Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant
            
            
              toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez
            
            
              encore en abondance pour toute bonne œuvre, selon qu’il est écrit : Il a
            
            
              fait des largesses, il a donné aux indigents ; sa justice subsiste à jamais.
            
            
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              Corinthiens 9 :8, 9
            
            
              Combien d’entre nous, qui désirent ardemment croître dans la grâce, prient
            
            
              pour l’obtenir et s’étonnent de ne pas recevoir d’exaucement à leurs prières !
            
            
              Le Maître leur a donné une œuvre à accomplir et cette œuvre servira à leur
            
            
              perfectionnement.
            
            
              À quoi servent vos prières quand le travail vous presse ? La question qui
            
            
              importe est celle-ci : Cherchez-vous à sauver les âmes pour lesquelles le Christ
            
            
              est mort ? Votre croissance spirituelle est fonction de la lumière que vous donnez
            
            
              aux autres après l’avoir reçue de Dieu. Il faut que vous nourrissiez les sentiments
            
            
              les meilleurs pour faire le bien dans votre église, dans votre famille, dans votre
            
            
              entourage. Au lieu d’être tourmentés par l’idée que vous ne croissez pas en grâce,
            
            
              faites seulement le travail qui se présente à vous, chargez-vous du fardeau des
            
            
              âmes et essayez par tous les moyens possibles de sauver les perdus. Soyez bons,
            
            
              miséricordieux, aimables. Parlez de la bienheureuse espérance avec humilité ;
            
            
              entretenez-vous de l’amour de Jésus ; faites part aux autres de sa bonté, de sa
            
            
              miséricorde, de sa justice et cessez de vous demander anxieusement si vous
            
            
              croissez en grâce ou non. Les plantes n’ont aucun effort conscient à faire pour
            
            
              se développer. [...] Elles ne se soucient pas continuellement de leur croissance ;
            
            
              elles ne font que pousser sous le contrôle de Dieu
            
            
            
            
              C’est seulement en accomplissant avec le plus grand soin le travail précis
            
            
              que le Christ nous a commandé - en témoignant aussi le plus grand intérêt, et
            
            
              jusqu’à la limite de nos possibilités, à ceux qui ont besoin d’être aidés et bénis
            
            
              que nous croîtrons en grâce. [...] Les chrétiens qui croissent sans cesse dans le
            
            
              zèle et dans l’amour n’apostasient jamais. [...] Leur sagesse et leur capacité de
            
            
              travail se développent. Ils paraissent envisager les plus vastes projets ; ils sont
            
            
              prêts à s’engager dans les entreprises les plus audacieuses et ils n’ont pas le
            
            
              temps de s’adonner à la paresse, ni l’occasion de rester oisifs
            
            
            
            
               Les trésors de
            
            
              la grâce sont absolument illimités
            
            
            
            
              [111]
            
            
              22.
            
            
              The Youth’s Instructor, fév. 1898
            
            
              23.
            
            
              The Review and Herald, 7 juin 1887
            
            
              24. Lettre 71, 1893
            
            
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