Des levres sanctifiees, 10 février
            
            
              Il en toucha ma bouche et dit : Ceci a touché tes lèvres ; ta faute est
            
            
              enlevée, et ton péché est expié.
            
            
              Ésaïe 6 :7
            
            
              .
            
            
              Par ses dons célestes, le Seigneur a amplement pourvu aux besoins de son
            
            
              peuple. Un parent terrestre ne peut donner à son enfant un caractère sanctifié. Il
            
            
              ne peut transférer son caractère sur son enfant. Dieu seul peut nous transformer.
            
            
              Le Christ a soufflé sur ses disciples, et a déclaré : “Recevez l’Esprit-Saint.” C’est
            
            
              là le grand don du ciel. Le Christ leur a imparti sa propre sanctification par
            
            
              l’Esprit. Il les a remplis de sa puissance, pour qu’ils puissent gagner des âmes à
            
            
              l’Evangile. Dorénavant le Christ vivrait au travers de leurs facultés, et parlerait
            
            
              par leurs mots. Ils furent privilégiés de savoir qu’après cela, lui et eux ne feraient
            
            
              qu’un. Ils doivent chérir ses principes et être contrôlés par ses paroles. Les mots
            
            
              qu’ils prononceraient sortiraient d’un cœur sanctifié, s’échapperaient de lèvres
            
            
              sanctifiées. Ils ne vivraient plus désormais leur propre vie égoïste ; le Christ
            
            
              vivrait en eux et parlerait par eux. Il leur donnerait la gloire qui était la sienne
            
            
              auprès du Père, afin que lui et eux puissent être un en Dieu.
            
            
              Le Seigneur Jésus est notre grand-prêtre, notre avocat dans les cours célestes.
            
            
              La position solennelle d’adorateur du Christ n’est pas considérée à sa juste
            
            
              valeur. Pour notre bien présent et éternel, nous avons besoin de comprendre cette
            
            
              relation. Si nous sommes ses enfants, nous sommes liés ensemble par les liens
            
            
              de la fraternité chrétienne, nous aimant les uns les autres comme il nous a aimés,
            
            
              unis dans la relation sacrée de ceux qui ont été lavés dans le sang de l’Agneau.
            
            
              Unis avec le Christ en Dieu, nous devons nous aimer comme des frères.
            
            
              Remercions le Seigneur d’avoir un grand-prêtre, qui est entré dans le ciel,
            
            
              Jésus le Fils de Dieu. Le Christ n’a pas pénétré dans des lieux saints bâtis par
            
            
              des mains, mais dans le ciel lui-même, pour paraître maintenant dans la présence
            
            
              de Dieu en notre faveur. Par la vertu de son propre sang, il est entré une fois
            
            
              pour toutes dans le lieu saint d’en-haut, ayant obtenu pour nous une rédemption
            
            
              éternelle.
            
            
              The General Conference Bulletin, 1
            
            
              er
            
            
              octobre 1899
            
            
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