Mission globale : l’Esprit ouvre des portes, 14 juin
            
            
              Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour
            
            
              servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.
            
            
              Matthieu
            
            
              24 :14
            
            
              .
            
            
              Le champ, c’est le monde, et nous comprenons mieux ce que cette déclaration
            
            
              signifie que ne le purent les apôtres qui avaient pourtant reçu des lèvres mêmes
            
            
              du Christ la mission de prêcher l’Evangile au monde entier. Le monde est un
            
            
              vaste champ missionnaire et, bien que nous soyons établis depuis longtemps dans
            
            
              la vérité, nous devrions être encouragés à la pensée que des champs auparavant
            
            
              difficiles d’accès s’ouvrent à présent facilement. Chaque Eglise de notre pays
            
            
              devrait chercher la renaissance de l’esprit missionnaire. Elle devrait chercher
            
            
              une réelle croissance de son zèle et de son activité. Tous devraient prier pour que
            
            
              l’indifférence, qui a empêché les hommes et les moyens d’être employés dans
            
            
              l’œuvre, soit bannie et pour que le Christ puisse habiter dans les âmes.
            
            
              Le ministère du Saint-Esprit est de convaincre de péché, et je sais que c’est un
            
            
              péché que d’être indifférent aujourd’hui. Quand nous considérons les différents
            
            
              champs dans lesquels nous avons pénétré, nous sommes invités à nous demander :
            
            
              “Qu’est-ce que Dieu a façonné ? Qu’aurait-il pu faire de plus pour sa vigne qu’il
            
            
              n’a fait ?” Dieu a pourvu à la richesse de sa grâce afin d’accorder la puissance
            
            
              divine nécessaire à l’accomplissement de son œuvre. Rien ne manque de la
            
            
              part de Dieu ; la carence est le fait de l’homme qui refuse de coopérer avec les
            
            
              intelligences célestes. A travers le plan qu’il a décidé, rien ne peut être entrepris
            
            
              en faveur du salut de l’homme sinon par le moyen de la coopération de l’homme.
            
            
              Des pécheurs ont été bénis par la lumière et par des signes. Ils savent qu’à
            
            
              travers la grâce qui leur est accordée, ils peuvent remplir les conditions fixant la
            
            
              promesse du salut. S’ils déclinent une telle possibilité, ils auront à déplorer leur
            
            
              propre destruction. On peut dire de telles personnes que le Christ est mort pour
            
            
              elles en vain.
            
            
              Mais qui est à blâmer pour la perdition des âmes qui ne connaissent pas Dieu
            
            
              et qui n’ont pas eu l’occasion d’entendre les raisons de leur foi ? Quelle respon-
            
            
              sabilité repose sur l’Eglise par rapport à un monde qui périt sans l’Evangile ? A
            
            
              moins de voir davantage de renoncement à soi de la part de ceux qui prétendent
            
            
              croire en la vérité, à moins qu’une fidélité plus engagée ne se vérifie dans les
            
            
              dîmes et dans les offrandes apportées au trésor, à moins que des plans plus vastes
            
            
              que ceux qui ont été exécutés ne soient faits, nous n’accomplirons pas la mission
            
            
              de l’Evangile qui nous appelle à aller dans le monde entier et à prêcher le Christ
            
            
              à toute créature.
            
            
              The Home Missionary, 1
            
            
              er
            
            
              avril 1895
            
            
              .
            
            
              [175]
            
            
              177