La liberté de conscience menacée
            
            
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              une masse de traditions puériles, de fausses interprétations et de rites
            
            
              fastidieux.
            
            
              Les paroles du Sauveur concernant les Juifs fanatiques s’ap-
            
            
              pliquent avec plus de force encore aux chefs de l’Eglise catholique
            
            
              romaine : “Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules
            
            
              des hommes ; mais ils ne veulent pas les remuer du doigt.”
            
            
              Matthieu
            
            
              23 :4
            
            
              . Les âmes consciencieuses tremblent jour et nuit à la pensée
            
            
              d’avoir offensé Dieu, tandis qu’un bon nombre des dignitaires de
            
            
              l’Eglise vivent dans le luxe et les plaisirs sensuels.
            
            
              [66]
            
            
              Le culte des images et des reliques, l’invocation des saints et
            
            
              les honneurs rendus au pape sont des pièges de Satan dirigeant les
            
            
              esprits loin de Dieu et de son Fils. En vue de consommer la ruine
            
            
              des âmes, l’adversaire détourne leur attention du seul être capable
            
            
              d’assurer leur salut et donne des substituts à celui qui a dit : “Venez
            
            
              à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du
            
            
              repos.”
            
            
              Matthieu 11 :28
            
            
              .
            
            
              Mélange de paganisme et de christianisme
            
            
              L’effort constant de l’ennemi tend à fausser le caractère de Dieu,
            
            
              la nature du péché et l’enjeu véritable du plan du salut. Par ses
            
            
              sophismes, il atténue les exigences de la loi divine et encourage
            
            
              le péché. Il donne de Dieu une conception qui le fait craindre et
            
            
              haïr plutôt qu’aimer. Attribuant à Dieu la cruauté de son propre
            
            
              caractère, il incorpore la haine à des systèmes religieux et à diverses
            
            
              formes de culte. Des esprits ainsi aveuglés. Satan fait ses instruments
            
            
              dans sa guerre contre Dieu. Par cette perversion des attributs de la
            
            
              divinité, les nations païennes en sont venues, pour apaiser la divinité,
            
            
              à pratiquer des sacrifices humains et d’autres atrocités tout aussi
            
            
              horribles.
            
            
              L’Eglise romaine, qui a réuni les cérémonies du paganisme à
            
            
              celles du christianisme, et qui, comme le paganisme, a dénaturé le
            
            
              caractère de Dieu, a eu recours à des pratiques non moins cruelles et
            
            
              révoltantes. Au temps de sa suprématie Rome recourait à la torture
            
            
              pour contraindre les gens à souscrire à ses doctrines. Aux réfrac-
            
            
              taires, elle réservait le bûcher. Elle organisa des massacres sur une
            
            
              échelle dont l’étendue ne sera connue qu’au jour du jugement. Sous
            
            
              la direction de Satan, leur maître, les dignitaires de l’Eglise étu-