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Vers Jésus
en vous ! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel
désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous
égards que vous étiez purs dans cette affaire.”
2 Corinthiens 7 :11
.
Quand le péché affaiblit le sens moral, le pécheur ne discerne
plus ses défauts et ne se rend pas compte de l’énormité du mal
qu’il a commis. À moins qu’il ne se soumette à l’action du Saint-
Esprit, il demeure dans un aveuglement relatif au sujet de ses péchés.
Ses confessions ne sont pas sincères. Chaque fois qu’il confesse
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une faute, il se hâte d’ajouter une excuse et d’alléguer certaines
circonstances spéciales sans lesquelles il ne se serait jamais rendu
coupable des actions qu’on lui reproche.
Après avoir mangé du fruit défendu, Adam et Eve furent saisis de
honte et d’effroi. Leur première pensée fut de chercher à se disculper
de leur faute et à échapper à la redoutable sentence de mort. Quand
Dieu s’enquit de leur péché, Adam voulut en faire retomber la faute
en partie sur Dieu et en partie sur sa compagne “La femme que tu as
mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé.”
La femme, à son tour, rejeta toute la faute sur le serpent, disant :
“Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé.”
Genèse 3 :12, 13
. Pour-
quoi as-tu créé le serpent ? Pourquoi l’as-tu laissé entrer en Eden ?
Ces questions, impliquées dans son excuse ; ne tendaient qu’à faire
retomber sur Dieu la responsabilité de leur chute. La tendance à
excuser ses torts a pris naissance chez le père du mensonge et se
manifeste chez tous les fils et toutes les filles d’Adam. Les confes-
sions de ce genre ne sont pas inspirées par l’Esprit de Dieu et ne
peuvent être agréées. La véritable repentance amène le pécheur à
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porter lui-même sa transgression et à la reconnaître sans fraude et
sans hypocrisie. De même que le publicain, n’osant pas même lever
les yeux au ciel, il dira “O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un
pécheur.”
Luc 18 :13
. Ceux qui reconnaissent leur culpabilité seront
justifiés, car Jésus présentera les mérites de son sang en faveur des
âmes repentantes.
Les exemples de confessions véritables que fournit la Bible ne
contiennent pas une seule parole tendant à excuser ou à pallier la
faute et à justifier le transgresseur. L’apôtre Paul ne cherchait nulle-
ment à se défendre. Il dépeint son péché sous les plus vives couleurs ;
il ne fait rien pour en atténuer la culpabilité. “J’ai jeté en prison plu-
sieurs des saints, ayant reçu ce pouvoir des principaux sacrificateurs,