Thé et café
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la nature et donnant ainsi l’impression de rendre de grands services
et de communiquer des forces. C’est une erreur. Le thé agit sur les
nerfs et les laisse fortement affaiblis. Quand son action a disparu, on
se trouve plus abattu qu’avant. La langueur et la faiblesse finissent
par suivre la vigueur artificielle ainsi provoquée. Quand l’organisme
est déjà surchargé et a besoin de repos, l’usage du thé éperonne la
nature et produit une vigueur inaccoutumée. Mais un affaiblissement
et une moins grande capacité d’endurance en sont les conséquences.
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Ainsi, les forces abandonnent l’organisme avant le moment fixé par
le ciel. Le thé est un poison et les chrétiens devraient s’en abstenir.
...
L’usage du thé s’accompagne de maux de tête, d’insomnies, de
palpitations de cœur, d’indigestions, de tremblements nerveux et de
bien d’autres maux. —
Témoignages pour l’Église 1 :220, 221
.
Le café est encore plus néfaste
— Le café a les mêmes effets,
mais à un plus grand degré encore. C’est un excitant, et autant il
semble donner de forces, autant il épuise et produit la prostration.
Les buveurs de thé et de café en portent les signes sur leurs visages.
Leur peau devient blême et semble privée de vie. Ils n’ont pas l’éclat
de la santé. —
Témoignages pour l’Église 1 :221
.
La consommation du café est mauvaise pour l’organisme. Elle
excite temporairement l’esprit, mais ses effets ultérieurs s’accom-
pagnent d’épuisement, de dépression, de paralysie des facultés men-
tales, morales et physiques. L’esprit s’affaiblit, et si le sujet ne prend
pas la ferme résolution d’abandonner cette habitude, l’activité de
son cerveau diminue constamment. —
Christian Temperance and
Bible Hygiene, 34
.
Les produits contenant de la caféine
— Le café et d’autres breu-
vages de même nature sont identiques. On éprouve d’abord une
certaine euphorie. Les nerfs de l’estomac sont excités, et cette ex-
citation se transmet au cerveau qui, à son tour, la communique au
cœur. Ce dernier bat plus rapidement, et tout l’organisme en reçoit
une impulsion réelle, bien que passagère. On oublie la fatigue, les
forces semblent revenir ; l’esprit se ranime, et l’imagination devient
plus vive. —
Rayons de Santé, 182
.
Peu à peu, de façon imperceptible, la satisfaction répétée de cette
passion ébranle la vigueur naturelle de l’organisme. Si nous voulons
préserver le bon fonctionnement de toutes nos facultés, nous devons