Le tabac et ses effets
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Si l’homme fait usage de tabac, le pouvoir de guérison de la nature
s’en trouve plus ou moins affaibli. —
Medical Ministry, 11
.
Semailles et moisson
— Que jeunes et vieux se rappellent qu’à
chaque transgression des lois de la vie, la nature réagit en protestant.
Les conséquences affecteront les facultés mentales aussi bien que
les facultés physiques. Mais elles ne frapperont pas uniquement
l’insouciant coupable ; elles atteindront aussi ses descendants ; ce
legs de tares héréditaires se transmettra jusqu’à la troisième et à
la quatrième génération. Pensez à cela, parents, lorsque vous faites
usage du narcotique qui affaiblit l’âme et le cerveau, c’est-à-dire
du tabac. Où cette habitude vous mènera-t-elle ? Qui d’autre que
vous-mêmes en pâtira ? —
The Signs of the Times, 6 décembre
1910
.
Chez les enfants et les jeunes gens, l’usage du tabac cause un mal
incalculable. Les pratiques des générations passées les atteignent.
Les parents leur lèguent la débilité mentale, la faiblesse physique,
le déséquilibre nerveux et des besoins contraires à la nature. Ces
mauvaises pratiques, entretenues aussi par les enfants, en augmentent
et en perpétuent les déplorables conséquences. C’est en grande partie
à cela qu’il faut attribuer la dégénérescence physique, mentale et
morale qui devient aujourd’hui si alarmante.
De petits garçons commencent très tôt à fumer. L’habitude prise,
alors que l’esprit et le corps sont particulièrement sensibles à l’effet
du tabac, nuit à la croissance, sape la vitalité, alourdit l’esprit et
abaisse le niveau moral. —
Rayons de Santé, 183, 184
.
Les origines de l’usage du tabac
— Notre organisme n’éprouve
pas naturellement un besoin de tabac, à moins que ce besoin ne soit
transmis par hérédité. —
Manuscrit 9, 1893
.
Beaucoup de parents donnent de mauvaises habitudes à leurs
enfants en leur faisant manger de la viande et boire du thé ou du café.
Celles-ci préparent le chemin qui conduira à désirer des stimulants
plus forts encore, comme le tabac. —
Témoignages pour l’Église
1 :480
.
Une nourriture préparée avec des épices et des condiments en-
flamme l’estomac, corrompt le sang et provoque le besoin de stimu-
lants plus forts. Elle est un facteur de débilité nerveuse, d’impatience
et affaiblit la maîtrise de soi. L’usage du tabac et du vin vient à sa
suite. —
The Signs of the Times, 27 octobre 1887
.
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