Page 38 - Temp

Basic HTML Version

34
Tempérance
travail destructeur. La loi est pour lui lorsqu’il vole à la veuve la
nourriture qui lui est nécessaire pour subvenir à ses besoins. Elle
l’est encore lorsqu’il réduit à la famine la famille de sa victime et
envoie des enfants sans protection mendier une pièce de monnaie
dans la rue, ou réclamer un morceau de pain. Jour après jour, mois
après mois, année après année, ces scènes honteuses se reproduisent
jusqu’à ce que la conscience du cafetier devienne comme desséchée.
Les larmes de souffrance des enfants, les cris de détresse de la mère
ne font qu’exaspérer le débitant de boissons. ...
Le cafetier n’hésitera pas à faire payer les dettes de l’ivrogne à sa
malheureuse famille et à dépouiller le foyer du strict nécessaire pour
régler la note du père ou du mari décédé. Qu’est-ce que cela lui fait
que les enfants du défunt meurent de faim? Il les considère comme
des créatures sans importance et ignorantes, puisqu’elles ont pu être
injuriées, maltraitées et avilies ; il ne se soucie pas de leur bien-être.
Mais Dieu qui gouverne dans les cieux n’ignore ni la cause initiale
ni le dernier effet de la misère et de la déchéance inexprimables qui
ont atteint la famille de l’ivrogne. Le registre céleste contient chaque
détail de cette triste histoire. —
The Review and Herald, 15 mai
1894
.
Le buveur est responsable de sa faute
— Que celui qui s’adonne
à la boisson ne s’imagine pas qu’il pourra se justifier en accusant
le cafetier ; il devra répondre de son péché et de la déchéance de sa
famille. “Ceux qui abandonnent l’Eternel périront.” —
The Review
and Herald, 8 mai 1894
.
L’alcool poursuit son œuvre
— L’œuvre néfaste de l’alcool se
poursuit jour après jour, mois après mois, année après année. Les
pères, les maris, les frères, soutien, espoir et orgueil de la nation, se
rendent sans réflexion au café et en sortent ruinés et perdus.
Le plus terrible, c’est que la plaie s’attaque au cœur même de la
famille. De plus en plus, les femmes s’adonnent à la boisson. Dans
de nombreux foyers, des enfants en bas âge sont chaque jour exposés
au danger par la négligence, les mauvais traitements ou la dureté
d’une mère en état d’ébriété. Garçons et filles grandissent à l’ombre
de ce fléau. Quelles sont leurs perspectives, sinon de tomber plus
bas encore que leurs parents ? —
Rayons de Santé, 193
.
[27]