Un problème économique
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alors que leurs malheureux frères qu’ils avaient dépouillés vivaient
dans la misère et le vice. Mais Dieu demandera des comptes détaillés
à celui qui a entraîné un buveur sur la pente fatale. —
Manuscrit 54,
non daté
.
Les législateurs et les débitants de boissons seront tenus pour
responsables
— Les législateurs et les débitants de boissons peuvent
se laver les mains comme Pilate. Ils ne se disculperont pas alors que,
par leur faute, des hommes sont devenus des ivrognes. Ils seront
considérés comme responsables des millions de francs dépensés,
pour leur malheur, par les consommateurs d’alcool. Personne ne
peut fermer les yeux sur les terribles conséquences qu’entraîne le
trafic des boissons alcoolisées. Les journaux établissent clairement
que la misère, la pauvreté et le crime qui sont les conséquences de
ce trafic ne sont pas des fables habilement conçues ; ils montrent que
des centaines de personnes s’enrichissent aux dépens des maigres
revenus de ceux qu’un odieux commerce précipite vers la ruine. Oh !
n’arriverons-nous pas à susciter dans l’opinion publique le désir de
mettre fin au commerce de l’alcool, de fermer les cafés et de donner
aux insensés l’occasion de penser aux réalités éternelles ? —
The
Review and Herald, 29 mai 1894
.
On aurait pu ouvrir des écoles
— Pensez à tout l’argent dépensé
dans les cafés où les hommes vendent leur raison pour acquérir
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ce qui les place sous le contrôle de Satan. Quel changement se
produirait dans la société si cet argent était employé à ouvrir des
écoles permettant aux enfants de recevoir une éducation d’inspiration
biblique, où ils apprendraient à venir en aide à leur prochain et à
sauver ceux qui sont perdus !
Il y a une œuvre à accomplir dans chaque classe de la société. ...
N’oublions pas les ministres, les législateurs, les sénateurs, les juges
parmi lesquels nombreux sont ceux qui font un grand usage de spiri-
tueux et de tabac. ... Demandez-leur l’argent qu’ils dépenseraient en
alcool et en tabac qui leur font du mal ; dites-leur de le donner pour
aider à ouvrir des écoles où les enfants et les jeunes recevront une
éducation qui leur permettra d’occuper des postes importants dans
la société. —
Lettre 25, 1902
.
Une solution à la faim dans le monde
— Les cris des millions
de personnes qui dans notre monde meurent de faim pourraient
être rapidement apaisés si l’argent que les débitants de boissons