L’alcool : une cause de criminalité
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Les rédacteurs en chef de quelques-uns des grands quotidiens
de la ville déclarèrent que la fermeture permanente des débits de
boissons aurait pour conséquence l’amélioration progressive de la
société et l’élévation du niveau de vie de la ville. Mais ces sages avis
ne furent pas écoutés, et quelques semaines plus tard, les débitants
de boissons alcoolisées recevaient l’autorisation de reprendre leurs
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affaires, après avoir payé un droit sensiblement plus élevé que celui
qu’ils payaient auparavant au trésor de la ville.
Dans le plan de Dieu, le malheur qui frappa San Francisco devait
servir à purger la ville des débits de boissons, cause de tant de maux,
de misère et de crimes ; cependant, ceux qui tenaient entre leurs
mains le destin de la cité manquèrent à leur tâche en légalisant la
vente de l’alcool. ... Ils savaient qu’en agissant ainsi ils autorisaient
virtuellement le crime, mais la perspective d’un tel résultat ne les
arrêta pas. ... Les habitants de San Francisco devront répondre devant
le tribunal de Dieu de la réouverture des débits de boissons de cette
ville. —
The Review and Herald, 25 octobre 1906
.
La signification de la situation actuelle
— Bien qu’ils aient des
preuves flagrantes de l’augmentation du désordre et de la violence,
les hommes prennent rarement le temps de réfléchir sérieusement à
la signification de ces faits. Presque tous, sans exception, se vantent
des lumières et des progrès de leur époque.
Ceux que Dieu a éclairés ont la lourde responsabilité d’amener
leur prochain à réfléchir sur la signification de cette recrudescence
de l’alcoolisme et du crime. Ils devraient aussi faire connaître à leurs
semblables les Ecritures qui donnent une description claire de la
condition du monde avant la seconde venue du Christ. Ils devraient
faire flotter bien haut la bannière de Dieu et protester tous ensemble
contre les décrets autorisant la vente d’alcool. —
Drunkenness and
Crime, 3
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