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Tempérance
Les champs sont prêts pour la moisson
— Il faut qu’on accorde
partout une plus grande importance au problème de la tempérance.
L’alcoolisme et le crime qui en est la conséquence inévitable nous
poussent à élever notre voix contre ce fléau. Le Christ constate qu’il
y a une moisson abondante à engranger. Les âmes sont affamées de
vérité et ont soif de l’eau qui vivifie. De nombreuses personnes sont
prêtes pour le royaume ; il faut aller à leur recherche. Le peuple qui
possède la vérité ne s’en rend-il pas compte ? N’entendons-nous pas
la voix du Christ qui nous dit : “Ne dites-vous pas qu’il y a encore
quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux
et regardez les champs qui blanchissent déjà.” —
Lettre 10, 1899
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