Un des buts de notre œuvre médicale : Enseigner la tempérance
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la souffrance résulte du péché. Ceux qui comprennent les principes
de la vie devraient s’employer avec zèle à lutter contre toutes les
causes de maladies. En contact continuel avec la douleur, s’efforçant
de la soulager, comment le médecin pourrait-il se taire ? Serait-il
charitable et compatissant s’il négligeait de proclamer la tempérance
comme le grand remède contre la maladie ? —
Rayons de Santé,
295
.
Le gardien de la santé morale et physique
— Le bon médecin est
un éducateur. Il se rend compte de ses responsabilités, non seulement
envers le malade qu’il soigne, mais aussi envers la société dans
laquelle il vit. Il est le gardien de la santé morale comme de la
santé physique. Il s’efforce, non seulement d’enseigner les méthodes
thérapeutiques, mais encore d’inculquer de bonnes habitudes et de
faire connaître les lois de la vie.
La connaissance des principes de la santé n’a jamais été plus
nécessaire qu’aujourd’hui. Malgré le confort croissant et les com-
modités de la vie moderne, malgré les progrès remarquables de
l’hygiène et de la thérapeutique, le déclin de la vigueur physique et
de la force d’endurance est alarmant. Ce fait est digne de l’attention
de tous ceux qui ont à cœur le bien-être de leurs semblables.
Notre civilisation artificielle encourage des habitudes perni-
cieuses. La manière de vivre qu’elle impose et les excès qu’elle
excuse diminuent peu à peu nos forces physiques et mentales. D’où
la maladie, la souffrance, l’intempérance et le crime.
Il est vrai que beaucoup de gens transgressent par ignorance les
lois de la santé. Mais le plus grand nombre pèchent à bon escient, et
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devraient comprendre combien il est important de les observer. Le
médecin a de multiples occasions de parler des lois de la santé, et de
montrer la nécessité de s’y conformer. Par ses bons conseils, il peut
faire beaucoup pour corriger des erreurs qui font un mal incalculable
à l’humanité. —
Idem, 275, 276
.
La clinique : un puissant moyen d’instruction
—Que dans toutes
nos cliniques et nos écoles, ce qui a rapport à la réforme sanitaire
prenne une place primordiale. Le Seigneur désire que nos cliniques
soient des centres éducatifs. Qu’il s’agisse de grandes ou de petites
institutions, leurs responsabilités restent les mêmes. Le Seigneur a
donné cet ordre : “Que votre lumière luise ainsi devant les hommes,