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Coopération avec la W.C.T.U. (Association chrétienne féminine de la tempérance)
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leurs instructions. Nous pouvons accomplir un grand travail ; au lieu
d’exposer aux incroyants les points de notre doctrine contre les-
quels ils peuvent toujours trouver des objections, disons-leur comme
Philippe à Nathanaël : “Viens et vois.”
Nous ne pouvons pas nous unir à elles pour glorifier le dimanche
— Je désire que nous nous unissions à la W.C.T.U., mais nous ne
pouvons pas le faire en glorifiant un faux sabbat. Nous ne pouvons
pas accepter que notre travail nous entraîne à transgresser la loi de
Dieu ; mais nous leur disons : “Suivez le bon chemin.” —
Manuscrit
93, 1908
.
Il ne faut jamais refuser une invitation à s’exprimer en public
— On m’a demandé : “Lorsque les membres de la W.C.T.U. nous
invitent à prendre la parole dans leurs assemblées, devons-nous
accepter ?” — “Ne refusez jamais”, ai-je répondu. C’est la règle que
j’ai toujours suivie. Lorsqu’on m’a prié de parler sur la tempérance,
je n’ai jamais hésité. Parmi les personnes qui travaillent en faveur de
la tempérance, le Seigneur possède des âmes à qui la vérité doit être
révélée. Nous devons porter le message aux membres de la W.C.T.U.
Quand le Christ était sur la terre, il cherchait avant tout à faire
resplendir la lumière de sa justice sur les hommes plongés dans les
ténèbres. Les membres de la W.C.T.U. ne possèdent pas la pleine lu-
mière dans tous les domaines, mais ils accomplissent du bon travail.
Manuscrit 31, 1911
.
Nous sommes libres de travailler de concert avec eux
— Je
suis profondément intéressée par le travail de la W.C.T.U. Dieu
voudrait que vous vous sentiez libres de travailler de concert avec
ses membres. ...Je ne crains pas que vous perdiez votre enthousiasme
et abandonniez la vérité à cause de l’intérêt que vous portez à ces
personnes qui ont si vaillamment travaillé en faveur de la tempérance.
J’exhorte notre peuple et ceux qui ne partagent pas notre foi à faire
toujours progresser la cause de la tempérance chrétienne.
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Au cours de nos travaux, nous avons toujours eu le sentiment,
mon mari et moi, que nous devions faire part, dans toutes nos assem-
blées, de notre parfaite conformité de vues avec ceux qui travaillent
en faveur de la tempérance. Nous avons toujours exposé ce sujet en
termes simples. Nous avons été plusieurs fois invités à parler de ce
problème et je n’ai jamais refusé lorsque cela m’était possible. J’ai