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Tempérance
Nous devons agir en accord avec la loi si nous voulons avoir la
vie éternelle. Le chemin est assez large et tous ceux qui participent
à la course peuvent remporter le prix. Si nous nous créons des
appétits contre nature et les satisfaisons tant soit peu, nous violons
les lois de la nature et notre état physique, mental et moral en sera
affaibli. Nous sommes alors dans l’impossibilité de fournir l’effort
persévérant, énergique et prometteur dont nous aurions été capables
si nous avions observé ces lois. Si nous affaiblissons un seul de
nos organes, nous dérobons à Dieu le service que nous aurions dû
lui rendre : “Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du
Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous
ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés
à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre
esprit, qui appartiennent à Dieu.” —
The Review and Herald, 18
octobre 1881
.
Avoir en permanence le sens de ses responsabilités
— Ceux qui
se rendent pleinement compte de leur dépendance de Dieu n’impo-
seront pas à leur estomac une nourriture qui plaît au palais mais qui
nuit aux organes digestifs. Ils ne feront pas de tort à ce qui appar-
tient à Dieu en laissant de mauvaises habitudes diriger leur façon
de manger, de boire et de se vêtir. Ils prendront grand soin de leur
organisme, sachant qu’ils doivent agir ainsi pour collaborer avec
Dieu. Dieu désire que nous soyons en bonne santé, heureux et utiles.
Mais pour y parvenir, l’homme doit soumettre sa volonté à celle de
son Père céleste. —
Lettre 166, 1903
.
A l’abri derrière le rempart de l’indépendance morale
— S’ils
font des efforts sérieux et persévérants et ne tiennent aucun compte
de tous les préjugés d’une vie mondaine, les parents peuvent bâtir au-
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tour de leurs enfants un rempart moral capable de les mettre à l’abri
des misères et des crimes qui sont la conséquence de l’intempérance.
Il ne faut pas laisser les enfants s’élever au hasard et développer à
l’excès des tendances qui devraient être supprimées dès leur plus
jeune âge ; mais on doit les éduquer avec soin et leur enseigner à
prendre position pour la bonne cause, la réforme et l’abstinence.
Lors de chaque crise, ils posséderont alors l’indépendance morale
qui leur permettra d’affronter l’opposition qui ne manquera pas de
s’élever contre ceux qui ont pris position en faveur de la tempérance.
—
Pacific Health Journal
, mai 1890.