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Tempérance
Habiter la campagne et s’occuper d’une manière utile
— Un
travail utile est pour les jeunes une des meilleures sauvegardes.
Si on les avait accoutumés à être actifs et à bien employer tout
leur temps, ils n’auraient pas l’occasion de gémir sur leur sort ou
de s’abandonner à des rêveries stériles. Ils ne courraient pas le
danger de prendre de mauvaises habitudes et de faire de mauvaises
fréquentations. Apprenez aux jeunes dès leur enfance que le mérite
sans travail n’existe pas. ...
Chaque jeune devrait employer au mieux ses capacités en pro-
fitant pleinement des occasions qui se présentent. Celui qui agira
ainsi pourra atteindre presque tous les sommets des connaissances
morales et intellectuelles. Mais il doit avoir un esprit fort et résolu. Il
faudra qu’il fasse la sourde oreille aux appels du plaisir et repousse
souvent les sollicitations de ses jeunes amis. Il devra constamment
se tenir sur ses gardes s’il ne veut pas se laisser détourner de son but.
Bien des parents abandonnent la campagne et viennent habiter
en ville. Mais un tel changement expose les enfants à des tenta-
tions beaucoup plus fortes et plus nombreuses. Les garçons privés
d’occupation font leur éducation dans la rue ; ils tombent d’un vice
dans un autre et perdent tout intérêt pour ce qui est bon, pur et saint.
Comme les parents auraient mieux fait de rester à la campagne où
les influences sont plus favorables à l’effort physique et mental ! ...
[164]
A cause de la négligence parentale, les jeunes de nos villes
se corrompent aux yeux du Seigneur. Tel sera toujours le fruit de
l’oisiveté. Les hôpitaux, les prisons et la potence témoignent de
la triste histoire des parents qui ont manqué à leur devoir. —
The
Review and Herald, 13 septembre 1881
.
Substituez des plaisirs innocents aux distractions coupables
Les jeunes ne peuvent pas être aussi tranquilles et sérieux que les
gens d’âge mûr ; l’enfant ne peut pas être aussi calme que l’aïeul.
Après avoir condamné comme il se doit les distractions coupables,
les parents, les professeurs et les chefs de jeunesse doivent proposer
des plaisirs innocents qui ne souillent ni ne corrompent. Il ne faut
pas imposer aux jeunes des règles rigides et des contraintes qui pro-
voquent en eux le sentiment d’être opprimés et le désir de se libérer
en s’engageant sur les sentiers de la folie et de la destruction. D’une
main ferme, avisée et affectueuse, dirigez, guidez et contrôlez les
pensées et les desseins des jeunes. Agissez avec tant de gentillesse,