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Tempérance
toute substance stimulante et irritante, s’ils avaient aussi appris à
leurs enfants à développer la maîtrise personnelle et la force mo-
rale de leur caractère, nous n’aurions pas à combattre le fléau de
l’intempérance. Lorsque de mauvaises habitudes sont acquises, dé-
veloppées et fermement établies, il est très difficile pour ceux qui
n’ont pas été convenablement formés dès leur jeunesse de rompre
avec de telles pratiques et d’apprendre à réprimer leurs appétits. Il
est malaisé d’éclairer de telles personnes et de leur faire sentir la
nécessité de la tempérance chrétienne lorsqu’elles ont atteint l’âge
mûr. L’apprentissage de la tempérance devrait se faire dès le berceau.
—
The Review and Herald, 11 mai 1876
.
Le jugement dernier
— Lorsque au jugement dernier, parents et
enfants se retrouveront, quel spectacle ce sera ! Des milliers d’en-
fants, qui ont été les esclaves de leur appétit et de leur vice infâme
et dont la vie n’a été qu’un naufrage moral, se trouveront en face
de ceux qui ont été à l’origine de leur déchéance, c’est-à-dire leurs
parents. En effet, qui doit porter cette terrible responsabilité si ce
n’est les parents ? Le Seigneur a-t-il créé les jeunes pervertis ? Non,
bien sûr ! Il les fit à son image, de peu inférieurs aux anges. —
Testimonies for the Church 3 :568
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