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Notre nourriture
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La réforme sanitaire telle que la voient les nouveaux convertis
Quand ceux qui n’ont jamais eu connaissance de la vérité pour notre
époque en entendent parler, ils se rendent compte qu’ils doivent
réformer entièrement leur manière de se nourrir. Ils comprennent
qu’il leur faut rejeter la viande parce qu’elle fait naître le besoin
d’alcool et perturbe le bon fonctionnement de l’organisme. Chez
ceux qui mangent de la viande, les facultés physiques, mentales
et morales sont affaiblies. L’homme est fait de ce qu’il mange. La
consommation de viande, l’usage du tabac et des liqueurs permettent
aux passions animales de prendre le dessus. —
Counsels on Diet
and Foods, 268, 269
.
Une trop grande variété de plats
— Je vais aller plus loin. La
tempérance devrait présider à la préparation des aliments et au choix
du nombre de plats, ce qui éviterait un excès de travail à la mère de
famille. Une grande variété de nourriture n’est pas indispensable au
maintien de la vie ; d’autre part, elle affecte les organes digestifs et
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produit des maux d’estomac. La bénédiction divine et une nourriture
sobre et simple constituent tout ce dont l’être a besoin.
Peu de personnes se rendent compte que l’on consomme en géné-
ral une trop grande quantité de nourriture. Ces aliments supplémen-
taires sont une charge pour l’estomac et nuisent à tout l’organisme.
Manuscrit 50, 1893
.
Les excès de nourriture sont une forme d’intempérance
— L’in-
tempérance se manifeste aussi bien dans la quantité que dans la
qualité de la nourriture consommée. —
Counsels on Health, 576
.
Il y a plusieurs façons de comprendre l’intempérance. Pour cer-
tains, elle consiste à manger avec excès une nourriture qui, prise
d’une façon raisonnable, serait parfaitement saine. Tout ce que l’esto-
mac absorbe sans que l’organisme en ait besoin constitue un danger.
Ces aliments se putréfient dans l’estomac et sont une cause de dys-
pepsie. Trop manger épuise les forces vitales et limite l’activité
cérébrale. —
Manuscrit 155, 1899
.
Celui qui absorbe trop de nourriture et qui, en surchargeant
ses organes digestifs, les empêche de fonctionner normalement, est
aussi un intempérant ; il n’aura pas une conception claire des réalités
spirituelles. —
Manuscrit 41, 1908
.