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Tempérance et spiritualité
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mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté
après avoir prêché aux autres.” —
Redemption, or the Temptation of
Christ, 62
.
Il faut éduquer nos habitudes, nos goûts, nos tendances
— Nous
déshonorons Dieu en amoindrissant les dons qu’il nous a confiés
pour les mettre à son service ou en en faisant un mauvais usage. Il
est écrit : “Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit
que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de
Dieu.”
Toute œuvre importante passe par des périodes de crise au cours
desquelles les responsables doivent avoir l’esprit lucide. Il faut des
hommes qui, comme l’apôtre Paul, comprennent la nécessité de la
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Tempérance dans tous les domaines. Un travail difficile doit
être accompli avec enthousiasme pour notre Maître. Nos habitudes,
nos goûts et nos penchants devraient tous recevoir une éducation
conforme aux lois de la vie et de la santé. Nous pourrions ainsi nous
assurer une meilleure condition physique et nous aurions l’esprit
suffisamment lucide pour discerner le bien du mal.
L’intempérance sous toutes ses formes émousse les sens et af-
faiblit la puissance nerveuse du cerveau. Les réalités éternelles ne
peuvent plus être appréciées et sont placées sur le même plan que
les choses profanes. Les facultés supérieures de l’esprit, auxquelles
était réservée une noble destinée, deviennent esclaves des passions
les plus viles. Si les habitudes de notre corps sont mauvaises, nos
facultés physiques et mentales ne peuvent pas être vigoureuses ; car
il existe des liens étroits entre le corps et l’esprit. L’apôtre Pierre,
qui l’avait bien compris, a adressé cet avertissement : “Bien-aimés,
je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous
abstenir des convoitises charnelles, qui font la guerre à l’âme.”
Les intérêts supérieurs sont mis en danger
— Ainsi la Parole
de Dieu nous avertit clairement que si nous ne nous abstenons pas
des désirs charnels, notre nature physique sera en conflit avec nos
aspirations spirituelles. La satisfaction de ces désirs est contraire
à la santé et à la paix. Un combat se poursuit entre les facultés
supérieures et les tendances inférieures de l’homme. Les tendances
les plus viles sont fortes et actives et oppressent l’âme. Les intérêts
les plus élevés de l’être sont menacés par la satisfaction d’un appétit
qui n’est pas sanctifié. —
The Signs of the Times, 27 janvier 1909
.