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Une victoire durable
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dépravation, la force du péché et des mauvaises habitudes de ceux
qui ne connaissent pas encore le salut. Incapables de triompher sans
le Christ, ils s’écrient à chaque instant : “Mon espoir est dans le
Sauveur.” Ils peuvent donc faire une œuvre très utile.
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Celui qui était tombé et qui avait presque perdu tout espoir, mais
qui a été sauvé en écoutant un message d’amour comprendra la
science du salut des âmes. Son cœur est rempli d’amour pour son
Sauveur et il sait comment aller à la recherche de ceux qui sont
perdus. Il peut amener les pécheurs à l’Agneau de Dieu. N’a-t-il
pas lui-même été ramené à la bergerie ? Aussi s’est-il donné sans
réserve au Seigneur. La main que, dans sa faiblesse, il tendait pour
être secouru a été saisie par le Sauveur. C’est par de tels hommes
que beaucoup d’enfants prodigues seront ramenés au Père céleste.
Idem, 208, 209
.
S’aider en aidant les autres
— L’homme affaibli, peut-être même
avili par une satisfaction coupable, peut devenir un enfant de Dieu.
Il lui est possible de faire constamment du bien à son prochain et
de l’aider à vaincre la tentation ; mais en agissant ainsi il se fait
aussi du bien à lui-même. Il peut lui aussi être une lumière dans
le monde et finalement entendre prononcer cette bénédiction par
le Roi de gloire : “C’est bien, bon et fidèle serviteur.” —
Christian
Temperance and Bible Hygiene, 149
.
Le point de vue du chrétien
— J’ai rencontré en Australie un
homme que l’on considérait comme abstinent et libéré de toute
habitude d’intempérance, sauf celle de fumer. Il vint nous écouter
sous la tente ; il nous raconta ensuite qu’après toute une nuit de lutte
chez lui, il remporta la victoire sur le tabac. Quelques-uns de ses
amis lui avaient dit qu’ils lui donneraient 50 livres s’il renonçait au
tabac. Il ne l’avait pas fait. “Mais, dit-il, lorsque je vous ai entendu
présenter les principes de la tempérance comme vous l’avez fait, je
n’ai pu résister. Vous nous avez parlé du renoncement de celui qui a
donné sa vie pour nous ; je ne le connais pas encore, mais je désire
le connaître. Je n’ai jamais prié chez moi ; j’ai rejeté le tabac, mais
c’est tout ce que j’ai pu faire.”
Nous avons prié avec lui, et après l’avoir quitté nous lui avons
écrit ; puis nous l’avons visité plus tard. Il s’est finalement donné
à Dieu et il est en train de devenir l’un des chefs de l’église de la