Chapiter 27 — Réveils modernes
            
            
              Partout où la Parole de Dieu a été fidèlement annoncée, les
            
            
              résultats en ont attesté la divine origine. L’Esprit de Dieu a accom-
            
            
              pagné ses serviteurs, revêtu leur parole de puissance et réveillé la
            
            
              conscience des pécheurs. La “lumière qui, en venant dans le monde,
            
            
              éclaire tout homme”, a illuminé les replis les plus secrets de leur âme,
            
            
              et ce qui était caché dans les ténèbres a été mis en pleine lumière. Un
            
            
              sentiment profond de leur culpabilité s’est emparé de leur esprit et
            
            
              de leur cœur. Ils ont été convaincus “en ce qui concerne le péché, la
            
            
              justice et le jugement” à venir. Un sentiment très vif de la justice de
            
            
              Jéhovah les a saisis, et, terrifiés à la pensée de paraître devant celui
            
            
              qui sonde les cœurs, ils se sont écriés : “Qui me délivrera ?” Aussi,
            
            
              quand la croix du Calvaire, sacrifice infini consenti par Dieu lui-
            
            
              même pour sauver le pécheur, s’est présentée à leurs regards, ils ont
            
            
              compris que seuls les mérites de Jésus-Christ pouvaient expier leurs
            
            
              transgressions et les réconcilier avec Dieu. Humbles et croyants, ils
            
            
              ont accepté “l’agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde”, et dont
            
            
              le sang leur a obtenu la “rémission”.
            
            
              [502]
            
            
              Ces convertis-là produisaient des “fruits dignes de la repen-
            
            
              tance”. Ils croyaient, ils étaient baptisés, et ils se relevaient pour
            
            
              marcher “en nouveauté de vie”. Devenus de “nouvelles créatures”
            
            
              en Jésus-Christ, ils ne “marchaient” plus selon les “convoitises d’au-
            
            
              trefois”, mais suivaient par la foi l’empreinte des pas du Fils de
            
            
              Dieu, reproduisant son caractère et se “purifiant comme lui-même
            
            
              est pur”. Ils aimaient désormais les choses qu’ils haïssaient autrefois,
            
            
              et haïssaient les choses qu’ils aimaient. L’orgueilleux, le présomp-
            
            
              tueux, devenait doux et humble de cœur. L’homme vain et altier se
            
            
              montrait sérieux et modeste. Le matérialiste devenait religieux, le
            
            
              buveur, sobre et le débauché, chaste. Les vaines coutumes du monde
            
            
              étaient abandonnées. Les convertis ne s’adonnaient pas à la parure
            
            
              extérieure, aux “ornements d’or ou aux habits qu’on revêt”, mais à
            
            
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