Les talents
            
            
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              talents qui doivent servir au bien de tous ceux qui entrent en contact
            
            
              avec nous. L’amour qui ne se manifeste qu’en faveur d’un petit
            
            
              nombre n’est pas de l’amour, mais de l’égoïsme. Il ne pourra contri-
            
            
              buer ni au bien d’autrui, ni à la gloire de Dieu. Ceux qui n’emploient
            
            
              pas les talents reçus du Seigneur se trouvent sous le coup d’une
            
            
              condamnation plus sévère que ceux pour lesquels ils éprouvent un
            
            
              tel mépris. Il leur sera dit : “Vous avez connu la volonté de votre
            
            
              Maître, et vous ne l’avez pas faite.”
            
            
              Les talents se multiplient par l’usage
            
            
              Les talents dont on se sert sont des talents qui se multiplient.
            
            
              Le succès n’est pas le résultat de la chance ou de la destinée : il est
            
            
              l’œuvre de la divine providence, la récompense de la foi et de la
            
            
              sagesse, de la vertu et de l’effort persévérant. Le Seigneur désire que
            
            
              nous fassions usage de tous les dons que nous possédons. Si nous
            
            
              agissons ainsi, nous en recevrons de plus grands. Il n’opérera aucun
            
            
              miracle pour nous accorder les talents qui nous font défaut ; mais si
            
            
              nous utilisons ceux que nous détenons, il collaborera avec nous pour
            
            
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              développer et fortifier chacune de nos facultés. Tout effort énergique
            
            
              et désintéressé au service du Maître contribuera à l’accroissement de
            
            
              nos capacités. Si nous nous mettons à la disposition du Saint-Esprit
            
            
              pour être ses dociles instruments, la grâce de Dieu agira en nous.
            
            
              Elle nous permettra de vaincre nos anciens penchants et d’acquérir
            
            
              des habitudes nouvelles. Plus nous mettrons notre cœur à obéir
            
            
              aux suggestions de l’Esprit, plus nous serons aptes à recevoir sa
            
            
              puissance et à accomplir un travail de valeur. Il éveille les énergies
            
            
              assoupies et redonne vigueur aux facultés paralysées.
            
            
              L’humble ouvrier qui répond aux appels de Dieu peut être assuré
            
            
              de son assistance. L’acceptation d’une responsabilité aussi grave et
            
            
              aussi sacrée contribue à l’ennoblissement du caractère, fait appel aux
            
            
              facultés mentales et spirituelles les plus élevées, fortifie et purifie
            
            
              l’esprit et le cœur. On est parfois surpris de voir combien, avec la
            
            
              force d’en haut, un être faible peut accomplir d’efforts puissants
            
            
              et productifs. Celui qui débute humblement avec un minimum de
            
            
              savoir, se contentant de dire ce qu’il sait, tout en cherchant à acquérir
            
            
              d’autres connaissances, s’apercevra que tous les trésors du ciel sont
            
            
              à sa disposition. Plus il tentera de répandre la lumière, plus il en