Un avertissement
            
            
              Cher lecteur : Le devoir qui m’incombe vis-à-vis de mes frères
            
            
              et sœurs et la crainte que leur sang ne soit trouvé sur mes vêtements
            
            
              m’ont dirigée en écrivant ce petit ouvrage. Je n’ignore pas que
            
            
              beaucoup de gens ne croient pas aux visions, et qu’un bon nombre
            
            
              de ceux qui prétendent attendre le Christ, et enseignent que nous
            
            
              sommes dans les “derniers temps”, disent qu’elles viennent de Satan.
            
            
              Je m’attends à beaucoup d’opposition de la part de tous ces gens ; et
            
            
              je n’aurais pas publié mes visions si je n’avais senti que c’était la
            
            
              volonté de Dieu, car elles m’attireront probablement la haine et la
            
            
              dérision de quelques-uns. Mais je crains Dieu plus que les hommes.
            
            
              Lorsque le Seigneur commença à me confier des messages pour
            
            
              son peuple, j’avais beaucoup de difficulté à les transmettre. Souvent
            
            
              je les adoucissais autant que possible par crainte d’offenser certaines
            
            
              personnes. C’était pour moi une grande épreuve que de communi-
            
            
              quer les messages tels que Dieu me les donnait. Je ne me rendais pas
            
            
              compte de mon infidélité ; je ne mesurais pas le danger et le péché
            
            
              d’une telle attitude jusqu’à ce que, dans une vision, je fus transportée
            
            
              en présence de Jésus. Le Sauveur me regarda sévèrement, puis il
            
            
              détourna de moi sa face. Il ne m’est pas possible de décrire la terreur
            
            
              et l’angoisse que je ressentis. Je tombai la face contre terre en la
            
            
              présence du Seigneur, et je n’eus pas la force d’articuler une parole.
            
            
              Oh, combien j’avais hâte de ne plus voir ce regard terrible ! Je pus
            
            
              alors me représenter, dans une certaine mesure, la terreur des mé-
            
            
              chants lorsqu’ils crieront aux montagnes et aux rochers : “Tombez
            
            
              sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le
            
            
              trône, et devant la colère de l’agneau.”
            
            
              Puis un ange m’invita à me relever, et ce que je vis peut dif-
            
            
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              ficilement être décrit. Je me trouvais en présence d’un groupe de
            
            
              personnes hirsutes, aux vêtements en lambeaux et dont l’expression
            
            
              était l’image exacte du désespoir et de l’horreur. Elles s’approchèrent
            
            
              de moi, ôtèrent leurs vêtements et les frottèrent aux miens. Je regar-
            
            
              dai alors mes vêtements et je m’aperçus qu’ils étaient tachés de sang,
            
            
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