Page 71 - Premiers Ecrits (1970)

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Au petit troupeau
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c’était pour nous. Pour nos péchés il avait souffert tout cela, afin de
nous racheter pour Dieu par son sang précieux.
Puis je vis encore ceux qui n’étaient pas disposés à sacrifier les
biens de ce monde pour sauver les pécheurs, en leur faisant connaître
la vérité alors que Jésus se tient encore devant le Père et offre son
sang, ses souffrances et sa mort pour les sauver, tandis que des
messagers du Seigneur attendent, prêts à leur communiquer la vérité
pour qu’ils puissent recevoir le sceau du Dieu vivant. C’était dur
pour quelques-uns de ceux qui prétendent croire à la vérité présente
de donner aux messagers ne fût-ce qu’un peu de l’argent que Dieu
leur a confié comme à des économes.
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Les souffrances de Jésus, son amour insondable qui l’a poussé à
donner sa vie pour l’homme perdu, me furent à nouveau présentés,
ainsi que la vie de ceux qui se disent ses disciples et qui possèdent
des biens de ce monde, mais qui considèrent que c’est trop difficile
de les donner pour sauver des âmes. L’ange demanda : “De tels
gens peuvent-ils aller au ciel ?” Un autre répondit : “Non, jamais,
jamais. Ceux qui se désintéressent de la cause de Dieu sur la terre
ne pourront jamais chanter là-haut le cantique des rachetés.” Je vis
que Dieu achèverait bientôt son œuvre ici-bas, et que ses messagers
devaient se hâter de réunir ses brebis dispersées. Un ange demanda :
“Tous sont-ils des messagers ?” Un autre répondit : “Non, non ; les
messagers de Dieu ont un message.”
Je vis que la cause de Dieu avait été paralysée et déshonorée par
des hommes auxquels Dieu n’avait pas confié de message. Ceux-là
devront rendre compte un jour de chaque dollar dépensé pour des
voyages inutiles. Cet argent aurait pu être utilisé pour faire avancer
la cause de Dieu. Faute de l’aliment spirituel que les messagers de
Dieu auraient pu leur donner, des âmes étaient mortes d’inanition. Je
vis que ceux qui avaient la force de travailler et de soutenir la cause
étaient responsables de leurs forces, comme d’autres de leurs biens.
Le temps du “crible” a commencé et continuera. Tous ceux qui
hésitent à se décider pour la vérité et à faire des sacrifices pour la
cause de Dieu seront éliminés par ce crible. L’ange dit : “Croyez-
vous que le sacrifice est obligatoire ? Non, non. Il doit être volon-
taire. L’acquisition du champ exige tout ce qu’on a.” Je suppliai
Dieu d’épargner ses enfants, dont quelques-uns faiblissaient et mou-
raient. Alors je vis que les jugements du Tout-Puissant s’abattraient