Page 62 - Premiers Ecrits (1970)

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Premiers Ecrits
dans ce lieu. Je demandai à l’un d’entre eux pourquoi ils étaient
tellement plus beaux que ceux qui étaient sur la terre. Il me répondit :
“Nous avons suivi strictement les commandements de Dieu, nous
n’avons pas connu la désobéissance comme les habitants de la terre.”
Puis je vis deux arbres ; l’un ressemblait à l’arbre de vie qui était
dans la cité. Le fruit des deux semblait beau, mais les habitants ne
pouvaient manger des deux, l’un leur étant interdit. Alors l’ange qui
m’accompagnait me dit : “Personne ici n’a jamais goûté au fruit
défendu. Si les habitants le faisaient, ils tomberaient.”
Ensuite je fus conduite dans un monde qui avait sept lunes.
Là, je vis le bon vieil Enoch, qui avait été transporté au ciel. Il
tenait à la main droite une palme glorieuse ; sur chaque feuille était
écrit : “Victoire”. Il avait autour de la tête une magnifique guirlande
de feuilles blanches, et au milieu de chacune d’elles était écrit :
“Pureté” ; autour de la guirlande se trouvaient des pierres de couleurs
variées, plus brillantes que les étoiles, projetant leur lumière sur
les lettres et les embellissant. Derrière sa tête il y avait un nœud
attaché à la guirlande, où il était écrit : “Sainteté” ; et au-dessus de
la guirlande, une belle couronne plus brillante que le soleil. Je lui
demandai si c’était là qu’il avait été amené en quittant la terre. Il me
répondit : “Non, la cité est ma demeure, je suis venu visiter ce lieu.”
Il évoluait là comme s’il avait été chez lui. Je demandai à l’ange qui
m’accompagnait de me laisser là, tant je redoutais de revenir dans ce
monde de ténèbres. L’ange me répondit : “Tu dois retourner sur la
terre, mais si tu es fidèle, toi et les 144 000, vous aurez le privilège
de visiter tous les mondes et de contempler les œuvres de Dieu.”
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