Page 215 - Premiers Ecrits (1970)

Basic HTML Version

Paul visite Jerusalem
211
fois, alors que ceux qui ressuscitèrent avec lui apparurent à un bon
nombre de personnes, déclarant que le Christ était ressuscité.
Satan avait poussé les Juifs à se rebeller contre Dieu en refusant
de reconnaître son Fils et en trempant les mains dans son précieux
sang. Peu leur importaient maintenant les preuves que Jésus était le
Fils de Dieu, le Rédempteur du monde ; ils l’avaient mis à mort et
ne voulaient rien savoir d’autre à son sujet. Leur seul espoir et leur
seule consolation, comme celle de Satan après sa chute, étaient de
prévaloir contre le Fils de Dieu. Ils continuèrent donc leur rébellion
en persécutant les disciples du Christ et en les mettant à mort. Rien
n’était plus odieux à leurs oreilles que le nom de Jésus qu’ils avaient
crucifié ; ils étaient déterminés à repousser toutes les preuves fournies
en sa faveur.
Lorsque le Saint-Esprit, par l’intermédiaire d’Etienne, donna la
preuve évidente que Jésus était bien le Fils de Dieu, les Juifs se
bouchèrent les oreilles pour ne pas être convaincus. Satan avait en
sa possession les meurtriers de Jésus. Par leurs mauvaises actions
ils étaient devenus ses sujets qui lui obéissaient volontiers et le
grand ennemi agissait par leur moyen pour tourmenter ceux qui
croyaient en Christ. Il se servait des Juifs pour exciter les Gentils
[209]
contre Jésus et ses disciples. Mais Dieu envoya ses anges pour
affermir ces derniers dans leur œuvre, afin qu’ils puissent témoigner
des choses qu’ils avaient vues et entendues, et enfin, par leur fermeté,
sceller leur témoignage de leur sang.
Satan se réjouissait de voir les Juifs assujettis dans ses filets.
Ces derniers continuaient leurs formes inutiles, leurs sacrifices et
leurs rites. Lorsque Jésus, sur la croix, s’écria : “
Tout est accompli !
le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas,
indiquant par là que Dieu ne se rencontrerait plus avec les prêtres
dans le temple, qu’il n’accepterait plus leurs sacrifices et leurs rites.
Dorénavant, le mur de séparation entre les Juifs et les Gentils était
renversé. Jésus avait offert son sacrifice en faveur des deux commu-
nautés. Si Juifs et Gentils voulaient le salut, ils devaient croire en
lui, en l’unique offrande pour le péché, le Sauveur du monde.
Lorsque le soldat perça le côté de Jésus, sur la croix, il en sortir
deux liquides distincts : de l’eau et du sang. Le sang avait pour
but de laver les péchés de ceux qui croiraient en son nom; l’eau