Page 390 - Messages

Basic HTML Version

386
Messages à la Jeunesse
les tentations. Il aperçoit toutes leurs possibilités, il est prêt à leur
venir en aide pour leur permettre d’atteindre l’idéal le plus élevé, si
seulement ils comprennent leurs besoins et recherchent son secours.
Elèves, jour et nuit les prières de vos parents s’élèvent vers Dieu
en votre faveur ; leur tendre sollicitude vous accompagne jour après
jour. Ecoutez leurs supplications et leurs avertissements ; soyez déci-
dés à tout mettre en œuvre pour surmonter le mal qui vous entoure.
Vous ne pouvez savoir avec quelle habileté l’ennemi travaillera à cor-
rompre vos esprits et vos habitudes et à vous inculquer de mauvais
principes.
Il se peut que vous n’aperceviez pas le danger que vous cou-
rez en faisant le premier pas dans la voie de la légèreté et de la
recherche du plaisir, et que vous vous imaginiez pouvoir modifier
votre attitude quand vous le voudrez et faire le bien avec la même
[412]
facilité que si vous n’aviez pas cédé au mal. C’est une erreur. Le
choix de mauvaises compagnies en a entraîné beaucoup, pas à pas,
loin des sentiers de la vertu, dans des abîmes de désobéissance et de
dissipation où ils n’auraient jamais imaginé pouvoir tomber.
L’élève qui cède à la tentation amoindrit son aptitude à faire le
bien. Celui qui, par sa mauvaise conduite, devient un instrument
de l’adversaire, devra rendre compte à Dieu pour avoir placé des
pierres d’achoppement sur le chemin d’autrui. Pourquoi des élèves
s’attacheraient-ils au grand apostat ? Pourquoi deviendraient-ils ses
instruments pour en tenter d’autres ? Pourquoi ne s’efforceraient-ils
pas plutôt d’encourager leurs camarades et de partager les fardeaux
de leurs maîtres, de les aider à résoudre des problèmes que Satan
s’efforce de rendre désespérément insolubles ? Il est en leur pou-
voir de créer une atmosphère bienfaisante, réconfortante. Chaque
élève peut avoir la conscience de s’être rangé aux côtés du Christ, en
témoignant son respect pour l’ordre, pour la diligence, pour l’obéis-
sance, refusant de prêter la moindre parcelle de ses capacités ou de
son influence au grand ennemi du bien et du beau.
L’élève qui respecte consciencieusement la vérité et qui com-
prend bien son devoir peut exercer une influence salutaire sur ses
camarades. Les jeunes gens qui portent le joug du Christ ne se mon-
treront pas indisciplinés ; ils ne chercheront pas égoïstement leur
propre satisfaction. Un avec Christ en esprit, ils seront aussi un avec
Christ en action. Les élèves les plus âgés devraient songer qu’il est