146
Le Ministère de la Guérison
racheter l’un l’autre, ni donner à Dieu le prix du rachat.”
Ecclésiaste
5 :9
;
Job 31 :24, 28
;
Psaumes 49 :7, 8
.
Les richesses et les honneurs ne peuvent satisfaire l’âme. Ils sont
nombreux parmi les riches ceux qui soupirent après une certitude,
une espérance divine, qui mettra fin à la monotonie de leur vie sans
but déterminé. Bon nombre de ceux qui occupent des situations en
vue ont le sentiment qu’il leur manque quelque chose. Rares sont
ceux qui fréquentent l’église, car ils n’en retirent que peu de bien.
Ce que l’on y entend ne touche pas leurs cœurs. Ne ferons-nous rien
pour eux ?
Parmi les victimes de la misère et du péché se trouvent des
gens qui autrefois étaient riches. Des hommes haut placés sont
tombés dans la déchéance par l’usage des boissons enivrantes et la
satisfaction des passions basses. S’ils réclament notre pitié et notre
secours, ne devrions-nous pas aussi nous intéresser à ceux qui ne
sont pas encore descendus aussi bas mais qui posent déjà les pieds
sur le chemin qui y conduit ?
Des milliers d’hommes occupant de hautes situations cultivent
des habitudes qui les conduisent à la ruine de l’âme et du corps. Des
prédicateurs de l’Evangile, des hommes d’Etat, des écrivains, des
hommes de talent et doués d’une grande capacité de travail mettent
[181]
leur vie en péril parce qu’ils ne voient pas la nécessité de se maîtriser
en toutes choses. Il faut attirer leur attention sur les principes de la
tempérance, non d’une manière étroite et arbitraire, mais à la lumière
du dessein de Dieu à l’égard de l’humanité. Si on leur présentait
ainsi les principes de la vraie tempérance, beaucoup d’hommes dans
les hautes sphères de la société reconnaîtraient leur valeur et les
accepteraient avec empressement.
Montrons-leur que les jouissances malsaines qu’ils s’accordent
diminuent leurs énergies physiques, mentales et morales. Faisons-
leur comprendre leurs responsabilités en tant qu’économes des dons
de Dieu. Qu’ils puissent voir tout le bien qu’ils pourraient faire
avec l’argent dépensé à leur détriment. Parlons-leur d’abstinence,
en leur demandant de consacrer au soulagement des malades et des
pauvres ou à l’éducation des enfants et de la jeunesse les sommes
qu’ils dépenseraient en liqueurs, en tabac ou à des choses tout aussi
nuisibles. Peu refuseraient d’écouter ces appels.