La signification de la perfection chrétienne, 5 décembre
            
            
              Je puis tout par celui qui me fortifie.
            
            
              Philippiens 4 :13
            
            
              .
            
            
              Que demande Dieu ? La perfection, rien de moins que la perfection. Mais si nous voulons y parvenir, nous ne devons avoir aucune
            
            
              confiance en nous-mêmes. Nous devons apprendre et comprendre quotidiennement que l’on ne peut se faire confiance à soi-même. Nous
            
            
              devons nous emparer des promesses de Dieu avec une foi ferme. Nous devons demander le Saint-Esprit dans la pleine conscience de notre
            
            
              impuissance. Et lorsque le Saint-Esprit agira en nous, nous ne nous en attribuerons pas la gloire. Le Saint-Esprit prendra le cœur sous sa
            
            
              protection, avec bienveillance, lui apportant toute la gloire des rayons du Soleil de justice. Par la foi, nous serons gardés grâce à la puissance
            
            
              de Dieu.
            
            
              Nous serons le peuple de Dieu, gardant ses commandements, si nous nous soumettons chaque jour aux directives de son Esprit. Nous
            
            
              pouvons montrer au monde que, même en cette vie, l’obéissance aux commandements apporte sa récompense, et, dans la vie à venir, la
            
            
              bénédiction éternelle. Quelle que soit notre profession de foi, le Seigneur, qui évalue nos actions, ne voit qu’une représentation imparfaite du
            
            
              Christ. Il a déclaré qu’un tel état de choses ne peut le glorifier.
            
            
              Remettre à Dieu la garde de l’âme signifie beaucoup. Cela implique vivre et marcher par la foi, ne pas se glorifier ni se confier en
            
            
              soi-même, mais regarder à Jésus, notre avocat, lui qui suscite la foi et la mène à la perfection. Le Saint-Esprit fera son œuvre dans un cœur
            
            
              contrit, mais il ne pourra jamais travailler dans une âme dominée par sa suffisance et sa propre justice. Une telle âme cherchera à se corriger
            
            
              par sa propre sagesse. Cette personne s’interpose entre le Saint-Esprit et son âme. Le Saint-Esprit agira si le moi ne s’interpose pas....
            
            
              Le Saint-Esprit est prêt à coopérer avec quiconque veut le recevoir et se laisser enseigner par lui. Ceux qui s’attachent à la vérité et sont
            
            
              sanctifiés par elle deviennent tellement unis au Christ qu’ils peuvent le représenter par leurs actes et leurs paroles.... Puisse l’Esprit de Dieu
            
            
              parler aux cœurs des élus de Dieu, afin que leurs paroles soient aussi précieuses que l’or tandis qu’ils présentent le pain de vie à ceux qui
            
            
              vivent dans la transgression et le péché....
            
            
              Le plaisir et la volonté de Dieu, c’est que les bénédictions données aux hommes le soient en toute plénitude. Il a pourvu à la victoire dans
            
            
              chaque difficulté, chaque besoin étant satisfait par le Saint-Esprit. Il a ainsi prévu que l’homme puisse édifier un caractère chrétien. Dieu
            
            
              voudrait nous voir contempler son amour et ses promesses, qu’il accorde si généreusement à ceux qui n’ont aucun mérite par eux-mêmes.
            
            
              Il désire nous voir dépendre totalement, joyeusement et avec reconnaissance, de la justice qui nous est préparée en Christ. Dieu écoute
            
            
              quiconque vient à lui par la voie qu’il a prévue. —
            
            
              Manuscrit 148, 1897, p.1 (5 décembre 1897)
            
            
              , “La vie chrétienne”.
            
            
              [346]
            
            
              364