Page 46 - Instructions pour un Service Chr

Basic HTML Version

42
Instructions pour un Service Chrétien Effectif
Beaucoup de ceux qui font profession de suivre le Christ
n’éprouvent pas plus de responsabilité à l’égard des âmes que les
gens du monde. Les convoitises des yeux et l’orgueil de la vie,
l’amour du faste, la recherche des aises séparent les chrétiens de
Dieu, et, de ce fait, l’esprit missionnaire n’existe plus que chez
quelques-uns d’entre eux. Que peut-il être tenté pour ouvrir les yeux
de ces pécheurs dans Sion et pour faire trembler les hypocrites ? —
General Conference Daily Bulletin, February 4, 1893
.
Il y a une classe de personnes représentées par Méroz. L’esprit
missionnaire ne s’est jamais emparé de leur âme. L’appel en fa-
veur des missions ne les a pas stimulées à l’action. Quels comptes
devront-ils rendre à Dieu ceux qui ne font rien pour sa cause, rien
pour gagner des âmes au Christ ? Chacun d’eux sera sous le coup
de ce reproche : “Serviteur méchant et paresseux.” —
Historical
Sketches of the Foreign Missions of the Seventh Day Adventist,
290
.
Afin d’illustrer votre négligence de participer à l’œuvre de Dieu,
ce qui représentait pour vous un privilège, mon esprit fut reporté à
ces paroles : “Maudissez Méroz, dit l’ange de l’Eternel, maudissez,
maudissez ses habitants, car ils ne vinrent pas au secours de l’Eternel,
au secours de l’Eternel, parmi les hommes vaillants.” —
Testimonies
for the Church 2 :247
.
Une classe de gens satisfaits d’eux-mêmes
J’ai vu devant moi une classe de gens très conscients d’avoir
des impulsions généreuses, des sentiments pieux et le désir de bien
[46]
faire ; cependant, ils ne font rien. Ils sont satisfaits d’eux-mêmes,
et lorsqu’ils en ont l’occasion et qu’ils bénéficient de circonstances
favorables, ils se flattent de vouloir et de pouvoir accomplir une
grande et bonne œuvre ; mais ils attendent toujours cette occasion
et ces circonstances. Ils méprisent l’esprit étroit du pauvre grippe-
sou qui donne à contrecœur une maigre pitance aux nécessiteux.
Ils voient qu’il vit pour lui-même, qu’il ne sortira pas de son moi
pour faire du bien aux autres, pour les faire bénéficier des talents
sous forme d’influence ou d’argent qui lui ont été confiés pour
qu’il en use, et non qu’il en abuse ou qu’il les livre à la rouille
ou les enterre. Ceux qui s’abandonnent à leur ladrerie et à leur