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La certitude du succes
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et la délicatesse qui nous manquent, faire valoir nos talents dans
l’œuvre de Dieu. Demandons-lui la sagesse et il nous la donnera. —
Les paraboles de Jésus, 141, 142
.
L’onction de la grâce donne aux hommes le courage et leur four-
nit le mobile qui les pousse à accomplir chaque jour la tâche que
Dieu leur assigne. Les cinq vierges folles avaient une lampe (qui
représente la connaissance des vérités de l’Ecriture), mais elles ne
possédaient pas la grâce du Christ. Jour après jour, elles participaient
à des cérémonies et accomplissaient des devoirs extérieurs, mais
leur service était dénué de vie et dépourvu de la justice du Christ. Le
Soleil de Justice ne brillait pas dans leur cœur et dans leur esprit, et
elles n’avaient pas l’amour de la vérité qui rend la vie et le caractère
conformes à l’image et la suscription du Christ. L’onction de la
grâce n’était pas mêlée à leurs efforts. Leur religion était comme
une gousse sèche dans laquelle ne se trouve aucune graine. Elles
tenaient aux formes doctrinales mais elles menèrent une vie chré-
tienne décevante, remplie de propre justice, du fait d’avoir négligé
de suivre les leçons de l’école du Christ qui, mises en pratique, les
eussent rendues sages à salut. —
The Review and Herald, 27 mars
1894
.
L’œuvre de Dieu doit être menée à terme par la coopération des
agents divins et humains. Ceux qui sont pleins d’eux-mêmes peuvent
être apparemment actifs dans l’œuvre de Dieu ; mais s’ils négligent
la prière, leurs activités n’ont aucune valeur. S’ils pouvaient regarder
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dans l’encensoir de l’ange qui se trouve près de l’autel d’or, en face
du trône surmonté de l’arc-en-ciel, ils verraient que les mérites de
Jésus doivent être mêlés à nos prières et à nos efforts, sous peine
d’être aussi inefficaces que le sacrifice de Caïn. Si nous pouvions
considérer toutes les activités humaines telles qu’elles apparaissent
devant Dieu, nous verrions que seule la tâche accomplie dans la
prière, et qui est sanctifiée par les mérites du Christ, subit avec succès
l’épreuve du jugement. Lorsque le grand règlement des comptes
aura lieu, on pourra alors reconnaître ceux qui ont servi le Seigneur
de ceux qui ne l’ont pas fait. —
The Review and Herald, 4 juillet
1893
.
Une religion légale ne répond pas aux exigences de l’heure. Nous
pouvons respecter toutes les formes extérieures du culte, et cepen-
dant être aussi dépourvus de l’influence vivifiante du Saint-Esprit