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Diverses branches du travail Missionnaire
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n’usent des dons que le Seigneur leur a accordés que pour leur satis-
faction personnelle, qui ne tendent pas la main à leurs semblables
qui sont dans le besoin, et qui ne font rien pour l’extension du règne
de Dieu sur la terre, déshonorent leur Créateur. Coupables de vols
envers Dieu : Voilà ce qui est écrit dans les livres du ciel en face de
leurs noms. —
Les paraboles de Jésus, 268, 269
.
Quelle valeur l’argent a-t-il aujourd’hui, comparée à celle des
âmes ? Chaque franc de nos revenus devrait être considéré comme
appartenant au Seigneur et non à nous, comme un précieux dépôt
qu’il nous a confié, que nous ne devons pas dilapider en choses
inutiles, mais employer judicieusement au service de Dieu, pour
sauver des hommes et des femmes de la ruine. —
Life Sketches of
Ellen G. White, 214
.
Le travail missionnaire qui doit être accompli dans notre monde
n’est-il pas suffisamment important pour qu’il reçoive notre consi-
dération et notre soutien ? Ne devrions-nous pas renoncer à toute
dépense extravagante et confier nos biens au trésor du Seigneur, pour
que la vérité puisse être proclamée dans d’autres pays et, en même
temps, l’œuvre dans notre champ soutenue ? Ce grand travail n’est-il
pas approuvé par le ciel ? L’œuvre qui se poursuit en ces temps de la
fin n’a pas été soutenue par des legs importants, ni favorisée par des
interventions humaines. Elle a été établie grâce aux dons qui étaient
l’expression d’un esprit de renoncement et de sacrifice. Dieu nous a
accordé le privilège de participer aux souffrances du Christ ici-bas et
il nous a permis d’acquérir un droit à l’héritage qui nous sera donné
sur la nouvelle terre. —
The Review and Herald, 2 décembre 1890
.
Il m’a été montré que l’ange chargé d’enregistrer dans les livres
du ciel les actions des hommes y inscrit consciencieusement toute
offrande apportée au trésor divin ainsi que le résultat final de son
emploi. Dieu s’intéresse à chaque centime donné pour sa cause, et il
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prend note de la bonne volonté ou de la répugnance de son donateur.
Son mobile est également indiqué. Ceux qui sont guidés par leur
consécration, par un esprit d’abnégation en rendant à Dieu les choses
qui lui appartiennent, conformément à son ordre, recevront une ré-
compense proportionnée à leurs œuvres. Même si l’argent apporté
dans cet esprit devait être mal employé, c’est-à-dire de manière à
ne pas répondre au but pour lequel il avait été donné — la gloire de
Dieu et le salut des âmes — ceux qui l’avaient offert comme une